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Faut-il supprimer le Sénat?

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Neuf sénateurs ont été élus dimanche en Alsace. Pas de gros bouleversement.

Le rôle du Sénat
Le rôle du Sénat

Retrouvez l'interview en intégralité de Vlad Constentinesco, professeur émérite de l'université de Strasbourg

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Retrouvez l'interview en intégralité de Philippe Breton, politologue

2.727 électeurs ont voté dimanche dans le Bas-Rhin et 1.969 dans le Haut-Rhin de 9h à 15h. Un corps électoral composé en grande partie d'élus: les conseillers généraux, les conseillers régionaux, et surtout des conseillers municipaux. Dans les communes de plus de 30.000 habitants, le conseil municipal désigne aussi des délégués supplémentaires, souvent des militants politiques ou des proches. Le scrutin est obligatoire pour les grands électeurs, sous peine d'amende de 100 euros.

Des propositions récurrentes de suppression du sénat

En tout, les grands électeurs ont désigné 5 sénateurs ou sénatrices dans le Bas-Rhin et 4 dans le Haut-Rhin. Dans le Bas-Rhin, l'UMP reste en tête et s'aduge 3 sièges de sénateurs: Guy-Dominique Kennel, Fabienne Keller et André Reichardt, mais en perd un au profit de l'UDI Claude Kern. Les socialistes, eux, ont préservé leur unique siège dans le département. Jacques Bigot remplace Roland Ries.

Dans le Haut-Rhin, la liste UMP a remporté deux sièges: Catherine Troendlé et René Danesi, membre de l'UDI mais qui compte rejoindre l'UMP. Les centristes en rafflent un grâce à Jean-Marie Bockel, tête de liste UDI et comme dans le Bas-rhin, les socialistes haut-rhinois ont réussi à garder leur unique siège avec Patricia Schillinger.

C'est un mandat apprécié et bien rémunéré: plus de 5.000 euros nets par mois et de solides indemnités pour recruter des assistants et faire fonctionner une permanence.

Des voix s'élèvent régulièrement pour demander la suppression de la chambre haute ou pour une réforme profonde, expliquant qu'il s'agit d'une chambre de notables qui représente la France rurale du xxème siècle et qui n'a plus lieu d'être. Certains demandent sa transformation en un conseil des régions. Pour Philippe Breton, politologue, le sénat est une *"vieille institution sans pouvoir réel, qui retarde souvent les lois, mais c'est l'assemblée qui a le dernier mot." *

Mais il ne faut pas oublier le "rôle d'expertise des sénateurs" , rappelle Vlad Constentinesco, professeur émérite de l'université de Strasbourg. "Ils sont moins soumis à la pression médiatique et à la pression du temps."

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