EN IMAGES - Armée, patrouilleurs, apprentis : ce qu'il faut retenir de la visite d'Emmanuel Macron à Cherbourg

Emmanuel Macron est arrivé en fin de matinée ce vendredi 19 janvier 2024 dans la Manche pour ses traditionnels vœux aux Armées, accompagné du ministre des Armées Sébastien Lecornu. À l'occasion de ce déplacement en Normandie, le chef de l'État a visité les Constructions mécaniques de Normandie (CMN) à Cherbourg-en-Cotentin, avant d'assister à la levée des couleurs en présence de jeunes du département. Il a prononcé son discours de vœux aux Armées à la base navale, réaffirmant le soutien de la France à l'Ukraine.

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L'essentiel

• Emmanuel Macron est arrivé en fin de matinée à Cherbourg ce vendredi, et a visité les Constructions mécaniques de Normandie
• "On a besoin de commandes, surtout à l’étranger", a dit Emmanuel Macron en visitant le site où l'on fabrique des patrouilleurs pour la marine française
• "Notre devoir est de rendre la victoire russe impossible", a dit le chef de l'État lors de ses vœux aux Armées à la base navale de Cherbourg
• Environ 250 manifestants étaient rassemblés devant le port militaire de Cherbourg pour accueillir le président de la République et manifester leur mécontentement

Vœux aux Armées

Emmanuel Macron a adressé ses vœux aux Armées ce vendredi après-midi. "Je veux dire un mot pour ceux qui assument, sous l'autorité du Premier ministre, des missions difficiles dans le cadre de l'action de l'État en mer", a-t-il évoqué dans la base navale de Cherbourg, s'adressant notamment à la Marine nationale. "Je veux saluer cette action essentielle, alors qu'ici, plus que partout en métropole, vous êtes confrontés aux missions de sauvetage de la vie humaine en mer, dans un environnement exigeant et face à une pression migratoire majeure. Ce que vous faites ici est essentiel pour notre souveraineté, pour le respect du droit international, du droit humanitaire, du droit de la mer et vous avez tout mon soutien."

Le président de la République a aussi réaffirmé le soutien de la France à l'Ukraine. "Notre devoir est de rendre la victoire russe impossible", a expliqué le chef de l'État. "On ne peut laisser la Russie penser qu'elle peut gagner", a lancé Emmanuel Macron. "Nous ne sommes en guerre contre la Russie, mais notre devoir est de rendre leur victoire impossible. Une victoire russe, c'est la fin de la sécurité européenne."

Emmanuel Macron aux Constructions mécaniques de Normandie

Avant ses Vœux à l'Armée, Emmanuel Macron est allé aux Constructions mécaniques de Normandie (CMN), fleuron de l'industrie navale à Cherbourg, ce vendredi à 11h30 pour un accueil républicain en présence d'élus locaux, avant de rencontrer les responsables de l'entreprise et quelques salariés, à l'occasion de cette visite de la nef d'assemblage dans laquelle seront construits sept patrouilleurs commandés par la Marine française.

Casquette de l'entreprise sur la tête, le chef de l'État s'est notamment entretenu avec des chaudronniers. "Je crois profondément dans l’apprentissage et l’alternance. Ce sont des métiers d’avenir", a déclaré lors de cette visite Emmanuel Macron. "On a besoin de commandes, surtout à l’étranger", a-t-il ajouté, à l'attention de Serge Quaranta, le PDG des Constructions mécaniques de Normandie.

Il était ensuite attendu par des dizaines de jeunes, notamment des jeunes du Service national universel (SNU), pour une cérémonie de levée des couleurs, avant de quitter les chantiers des CMN pour un déjeuner avec certains jeunes. C'était frites et cordon bleu, ce vendredi midi, pour le chef de l'État et son ministre des Armées, Sébastien Lecornu.

Le président a ensuite pris la direction de la base navale, où il était attendu par près de 300 militaires de la Marine nationale, l'armée de l'air et l'armée de terre. Emmanuel Macron a eu droit à la cérémonie des Honneurs militaires.

250 manifestants devant la base navale dans la matinée

Environ 250 manifestants - syndicalistes, retraités, opposants et élèves du lycée Millet - se sont aussi rassemblés devant l'arsenal de Cherbourg, le port militaire de la ville, pour accueillir le président de la République et manifester leur mécontentement. Ils ont notamment dénoncé son discours nataliste, l'idée de "réarmement démographique", la loi immigration, ou encore la baisse de pouvoir achat. Ils sont repartis vers midi, avant même que le président n'arrive sur place.