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Tempête Ciaran : à Brest, une vingtaine d'équipements sportifs fermés pour une durée indéterminée

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Le stade Francis Le Blé, indisponible dimanche pour le match Brest-Strasbourg, n'est pas un cas isolé. Les équipements sportifs brestois ont payé un lourd tribut à la tempête Ciaran. Treize gymnases et neuf terrains extérieurs resteront fermés jusqu'à nouvel ordre, un casse-tête pour certains clubs.

Le toit du gymnase de Beaumanoir s'est envolé, ce qui a provoqué d'importantes infiltrations d'eau dans la salle. Le toit du gymnase de Beaumanoir s'est envolé, ce qui a provoqué d'importantes infiltrations d'eau dans la salle.
Le toit du gymnase de Beaumanoir s'est envolé, ce qui a provoqué d'importantes infiltrations d'eau dans la salle. © Radio France - Nicolas Olivier

Des toits arrachés, des bardages envolés, des arbres tombés sur les terrains… La tempête Ciaran n'a pas épargné les équipements sportifs de la ville de Brest (Finistère). Si la plupart des 60 sites ont pu rouvrir mardi 7 novembre après un diagnostic complet, 22 vont rester totalement inaccessibles, certains sans doute pour plusieurs mois.

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La salle de gym transformée en piscine

La rive droite a été particulièrement touchée (fermeture des gymnases Beaumanoir, Quilbignon, Résistance, ou Kéranroux). Dans le quartier des Quatre-Moulins, la salle de Beaumanoir a perdu son toit. "C'est devenu une piscine", constate amèrement Michèle Hall, présidente de la Légion Saint-Pierre Gymnastique, qui compte près de 500 licenciés. Les matelas et les agrès baignent dans de grandes flaques d'eau. "Il y avait environ 450.000 euros de matériel, qui appartient en grande partie à la ville. Forcément, il y aura de la perte…"

Pas de solution

Mais la dirigeante s'inquiète surtout pour la suite de la saison, alors que plus de 200 gymnastes s'entraînent ici chaque semaine, et que les compétitions vont débuter en janvier. Les salles spécialisées en gymnastique artistique ne sont pas légion à Brest, il n'y a que Provence (à Bellevue) et Beaumanoir. "Aujourd'hui, on n'a pas de solution, regrette Michèle Hall. C'est compliqué de recaser et de se replier sur d'autres salles qui ont déjà des créneaux surchargés."

La Légion Saint-Pierre a reçu des propositions d'autres clubs, à Plougastel-Daoulas, Ploudalmézeau ou Morlaix. Mais "ce n'est pas facile dans le contexte économique actuel d'aller faire faire des déplacements aux familles. On veut laisser personne sur le carreau parce que tout le monde a payé sa licence. Nos cinq salariés et nos encadrants se dévouent pour trouver des solutions, mais sincèrement, on est déprimés. On ne sait pas comment faire".

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Patrick Appéré, l'adjoint aux sports du maire de Brest, est bien conscient des difficultés. Il assure que la municipalité mettra tout en œuvre pour aider les clubs et faire en sorte de maintenir toutes les activités sportives, qui "jouent un rôle essentiel dans notre société". Mais "il y aura peut-être dans le milieu sportif des priorités à fixer". L'élu reste optimiste : "On va y arriver, je suis convaincu qu'on va trouver les solutions et qu'on va vite retrouver le niveau d'avant-tempête."

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