Après cet épisode d'orages, des dégâts limités dans nos deux Charentes

A chaque épisode d'orages, les agriculteurs passent la nuit à serrer les dents, espérant ne pas découvrir leurs exploitations ravagées le lendemain matin. Ce week-end, une grande partie de la France a été touchée par des orages. Les dégâts n'ont été que limités dans nos deux Charentes. En Charente justement, un violent orage a traversé le département du nord au sud, impactant les exploitations juste en dessous. La nuit dernière, c'est surtout la région de Confolens qui a été touchée. 

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De gros dégâts dans quelques parcelle agricoles 

Les pompiers ont procédé à quatre interventions autour de Confolens, à chaque fois pour de petites inondations. La gendarmerie précise que le territoire a été touché par des averses de grêle, certains grêlons de la taille d'une noix. D'après eux, des véhicules ont été endommagés. 

La nuit d'avant, c'est donc un violent orage qui a traversé le département, une "bande orageuse" très mince, du nord jusqu'au sud. Ici, la grêle a parfois fait de gros dégâts, dans quelques parcelles agricoles. Et les pertes peuvent être importantes d'après le président de la Chambre d'agriculture de Charente, Christian Daniau, lui-même touché par cet orage. 

"Les dégâts sont plus moins conséquents selon les espèces, développe le président. C'est surtout embêtant pour les cultures qui arrivent en ce moment à maturité : les orges, le blé, le colza, le maïs, et le soja surtout, qui a sûrement le plus souffert de la grêle." Christian Daniau rajoute : " Pour tous les grains tombés au sol, _c'est de la perte de rendement net__. Quant aux autres, chaque impact de grêle fait une petite blessure, qui fragilise les plants. Une porte d'entrée pour les maladies." _

La grêle, la sécheresse... Un cumul d'aléas climatiques 

Dans les prochains jours, la vigilance sera de mise. Mais le président de la Chambre d'agriculture de Charente est d'un naturel optimiste : "Heureusement, les cultures sont plutôt en bonne santé, elles ont une capacité de récupération." Il a notamment la chance d'avoir une partie de son exploitation irrigable : "Je pourrai donner aux plantes ce dont elles ont besoin, ce qui n'est pas le cas de tout le monde." 

Ce qui l'inquiète surtout, c'est ce cumul d'incidents : "C'est cela qui fait que la perte est importante". Les deux Charentes vivent cette année un épisode de sécheresse important. _"Les orages, on ne peut pas lutter, il n'y a rien à faire. Mais il y a d'autres aléas que l'on peut surmonter, et on a les solutions..." _