Passer au contenu
Publicité

"Ce n'est pas que de la survie" : L'accueil des réfugiés ukrainiens s'organise à Concarneau

Par

La ville de Concarneau accueille depuis jeudi soir 20 réfugiés ukrainiens. Ils sont hébergés au manoir du Porzou et au centre nautique des Glénans. La priorité : installation et questions pratiques.

Alexandra a fui Kiev la semaine dernière avec toute sa famille Alexandra a fui Kiev la semaine dernière avec toute sa famille
Alexandra a fui Kiev la semaine dernière avec toute sa famille © Radio France - Angeline Demuynck

Ils prennent leurs marques à Concarneau. Vingt réfugiés ukrainiens sont arrivés dans la nuit de jeudi à vendredi dans la commune du Finistère. Premier transfert officiel organisé par la préfecture du Finistère qui s'attend à accueillir plusieurs centaines de personnes dans les semaines qui viennent. Les arrivants sont hébergés au manoir du Porzou et au centre nautique des Glénans. Après une courte première nuit, place à la logistique, il faut organiser leur séjour.  

Publicité

"You need a coat ?" La première adjointe de la ville Annick Martin discute avec deux jeunes femmes. Seule l'une d'elle parle anglais. Alexandra, 24 ans, est arrivée avec toute sa famille, après avoir fui Kiev. Elle tente de traduire la demande de l'une de ses compagnes de voyage. "Son manteau est trop chaud", explique Johanne Perez la directrice générale des services de la ville. On va leur amener des vêtements, du maquillage et des produits de beauté aussi. Ca peut paraître bête mais ce n'est pas que de la survie c'est de la vie, l'idée c'est qu'ils se sentent le mieux possible." Le manoir accueille 14 personnes : la famille d'Alexandra, un couple et son chat, 3 jeunes femmes ainsi qu'une mère et sa fille. 

Le manoir du Porzou a été réaménagé pour accueillir au mieux les réfugiés
Le manoir du Porzou a été réaménagé pour accueillir au mieux les réfugiés © Radio France - Angeline Demuynck

A Kiev, Alexandra a tout perdu. La maison familiale qui l'abritait elle, ses parents et ses 3 frères et sœurs a été détruite par les bombardements russes. "On n'aurait jamais imaginé ça, nos vie qui changent à ce point-là...", analyse la jeune professeure de piano. Nous n'avons plus de maison, nous ne savons pas ce que nous allons devenir. On va rester là et réfléchir à ce qu'on va faire. Nous n'avons plus rien.

La question de la scolarisation de son frère est également abordée avec l'élue. "On essaie d'organiser l'accueil le plus convivial possible, de façon à ce qu'ils se sentent bien, parce qu'on imagine que psychologiquement, ce n'est pas facile pour eux. On leur a aussi expliqué où ils étaient géographiquement", explique Annick Martin. Tous ont été pris en charge ce vendredi par la Croix rouge pour une visite médicale. Ils peuvent désormais demander une autorisation provisoire de séjour qui leur ouvrira des droits sociaux ainsi que la possibilité d'exercer une activité professionnelle. 

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined