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Le Vauclusien Philippe Pascal espère partir à Gaza en février

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Philippe Pascal, brancardier de formation et président de l'association "Un pont pour la paix", attend toujours le feu vert pour partir à Gaza. Il espère partir en février.

Philippe Pascal est prêt à partir pour Gaza avec une ONG humanitaire, dès que le feu vert lui sera donné. Philippe Pascal est prêt à partir pour Gaza avec une ONG humanitaire, dès que le feu vert lui sera donné.
Philippe Pascal est prêt à partir pour Gaza avec une ONG humanitaire, dès que le feu vert lui sera donné. © Radio France - Daniel Morin

Philippe Pascal devra encore patienter pour partir à Gaza. Initialement prévu pour le 27 janvier, son départ a été repoussé : "Il y a eu des restrictions au dernier moment. Sur les 17 volontaires, on a pris que 5" explique Philippe. Un filtrage voulu par Israël que déplore le volontaire. "Cela commence à être long : dans toutes les guerres, il y a un droit humanitaire. Le fait qu'on ne puisse pas entrer s'apparente à un crime de guerre".

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"Une situation catastrophique"

Depuis son premier voyage humanitaire à Gaza en 2009, Philippe Pascal a gardé de nombreux contacts sur le terrain. Des amis qui le tiennent au courant sur le conflit : "J'ai des nouvelles de Nasser El Sayyed, professeur de français sur place. On a bombardé sa maison, sa femme est malade et il n'a plus de vêtements. C'est une situation catastrophique" détaille-t-il.

Au-delà des difficultés de communication, Philippe essaye d'avoir des nouvelles régulièrement. "La dernière fois que j'ai eu des nouvelles, c'était il y a quatre, cinq jours car la connexion est difficile. On envoie des messages vocaux sur WhatsApp. Ça lui redonne le moral et ça nous rassure aussi."

Prêt à partir

Ces reports et difficultés n'impactent pas le moral de Philippe, qui est prêt à partir: "Ma valise est prête, j'attends juste le feu vert. S'il faut partir demain, je pars demain !" s'exclame le volontaire. Sur place, il pourra prêter main forte aux équipes sur place. "Je ferai ce qu'ils me diront : je pars en tant que secouriste, mais je pourrai aussi faire brancardier ou chauffeur d'ambulance."

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