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"J'en tremble encore" : un an après la mort de Mahsa Amini, deux rassemblements à Toulouse

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Un an jour pour jour après la mort de Mahsa Amini en Iran, arrêtée parce que ses cheveux n'étaient pas assez couverts, deux rassemblements à Toulouse lui ont rendu hommage. Cette année écoulée a aussi été marquée par un soulèvement inédit.

Deux rassemblements à Toulouse ont réuni en tout 250 personnes environ Deux rassemblements à Toulouse ont réuni en tout 250 personnes environ
Deux rassemblements à Toulouse ont réuni en tout 250 personnes environ © Radio France - Shannon Marini

Le 16 septembre 2022 : Mahsa Amini, 22 ans, décédait à Téhéran en Iran après son arrestation par la police des mœurs pour ne pas avoir assez couvert ses cheveux avec un voile. Ce samedi, on commémorait les un an de sa disparition. Cela fait aussi une année que le peuple iranien s'est soulevé et manifeste en Iran et notamment en France.

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À Toulouse, deux rassemblements : le premier à 11h organisé par le mouvement "Femme, vie, liberté 31" avec une cinquantaine de personnes sur la place Arnaud Bernard. Le second à 16h face au métro Jean Jaurès à l'appel du Soulèvement national iranien : environ 200 personnes. Deux rassemblements distincts parce que les collectifs ne partagent pas les mêmes idées politiques.

Liberté et sororité

Sur la place Arnaud Bernard, la photo de Mahsa et des roses ont trôné au milieu des participants. Après une minute de silence, tous ont entonné : "Femme, vie, liberté !". Entre sourires et sanglots pour Shamcy : "Ça fait longtemps que je suis en France, raconte-t-elle, mais depuis l'année dernière il y a une partie de moi qui est restée en Iran."

Philippe assiste au rassemblement, silencieux et les larmes aux yeux, "quand j'en parle, j'en tremble encore aujourd'hui, souffle-t-il, parce que c'est horrible que ce genre de choses arrive".

Chanter, danser, c'est aussi une manière de faire la révolution pour ces Iraniennes. Evelyne et ses amies ont participé : "On a balancé les foulards, c'était encore plus émouvant. Nous, on le fait tranquillement, alors qu'elles, elles prennent des risques. Nous n'avons pas de liens avec l'Iran, mais avec les femmes oui !" concluent-elles.

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