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Rétro 2015 : les vaches errantes et leurs dégâts dans les Albères

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Cette année encore, les vaches sauvages des Albères ont fait l'actualité avec un accident de voiture qui aurait pu être dramatique. Le sous-préfet de Céret a pris le dossier en main.

Les vaches errantes deviennent dangereuses pour les automobilistes
Les vaches errantes deviennent dangereuses pour les automobilistes © Radio France

Ce sont des centaines de vaches errantes qui se reproduisent dans le massif des Albères et qui deviennent totalement sauvages. Le problème n'est pas nouveau, mais il a encore fait l'actualité en cette année 2015 avec un accident de voiture et des abattages ordonnés par la préfecture des Pyrénées-Orientales.

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Gilles Giuliani, le sous-préfet de Céret était l'invité de France Bleu Roussillon ce jeudi matin pour expliquer quelles sont les mesures mises en œuvre pour limiter la reproduction de ces vaches sauvages dans les Albères.

"Le jour où cet accident avec une vache s'est produit sur la D 900, nous venions de passer plusieurs jours difficiles, les gendarmes avaient été obligés de sortir à plusieurs reprises de nuit pour faire dégager des troupeaux de vaches qui se rapprochaient dangereusement de l'autoroute, deux trois jours avant, une maman s'était interposée pour protéger sa petite fille, une vache lui fonçait dessus. Il y avait donc urgence et nous avons décidé d'abattre des vaches."

"Il y a environ 300 vaches sauvages qui errent dans les Albères. Ces vaches ne sont plus habituées à l'homme, à rester dans des enclos. Il fallait sauver des vies humaines. Il y a un paradoxe, c'est ce que cette race est reconnue de l'autre côté de la frontière alors qu'ici elles ne sont pas reconnues. Il faut recréer une filière d'élevage sur cette race. Nous allons déposer au printemps un dossier de demande de financement auprès de l'Europe pour définir ou redéfinir des conditions d'élevage pour la reconnaissance de la race."

"Nous allons aussi recenser les vaches sauvages, car on ne sait pas exactement combien elles sont. Mais il faut aussi retrouver l'hérédité de ces vaches. Nous menons une réflexion avec l'université de Barcelone et l'INRA pour retrouver les caractères génétiques de la race. Lui redonner une légitimité. Sans traçabilité, cette vache n'est pas consommable."

"Après il faudra trouver une filière de consommation. Si nous réussissons dans notre démarche, nous mettrons en place des conditions d'élevage, les animaux seront parqués. Il faut aussi travailler sur le partage de l'espace".

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