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Un couple de Girondins donne une seconde jeunesse à vos vieilles mobylettes

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Martine et Stéphane, un couple installé à Illias en Gironde, restaurent depuis plusieurs années des mobylettes d'un autre temps. Ils les exposent lors du salon du 2 roues à Bordeaux.

Les mobylettes de Martine et Stéphane. Les mobylettes de Martine et Stéphane.
Les mobylettes de Martine et Stéphane. © Radio France

Si vous passez par le secteur de Bordeaux-Lac, vous allez voir et surtout entendre vrombir de nombreuses motos jusqu'à ce dimanche soir. Le Vélodrome de Bordeaux accueille le salon du 2 roues ce week-end. Expositions, démonstrations, baptêmes, concerts ... Il y en a pour tous les goûts et tous les âges.

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Martine chine, Stéphane répare

Pour les plus nostalgiques, l'association "les mobeurs bordelais" expose et vend ses plus belles mobylettes. Certaines ont plus d'un demi-siècle. Elles vivent une sorte de seconde jeunesse grâce notamment à Martine et Stéphane, un couple de girondins installé à Illias. "Moi, je chine, je regarde pas mal les annonces et puis, bien sûr, il y a le bouche-à-oreille", explique-t-elle. Et attention, même si ce n'est pas son métier, elle est devenu une vraie spécialiste : "C'est pas mal de travail. Après certains vendent cher pour ce que c'est, mais on n'est pas parisien (rires). Nous, on cherche surtout des pièces rares."

Stéphane devant certaines de ses mobylettes.
Stéphane devant certaines de ses mobylettes. © Radio France

Leurs mobylettes d'exception passent ensuite entre les mains de son mari : "Moi, je suis plus le mécano ! Je bricole, je fignole !" Et justement, est-ce qu'il est facile de retrouver toutes les pièces ? "Oui, ça va. On retrouve pas mal de choses de l'époque avec des magasins spécialisés. Franchement, c'est assez facile", répond Stéphane.

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Pas pour l'argent, juste la passion !

Il en restaure en moyenne une par mois, en plus des dépannages auprès des copains. En tout, le couple en a eu jusqu'à une quarantaine à la maison. "On en a même une dans le salon", rigole Martine. Les plus rares, ils les gardent. D'autres sont revendus. "Le plus important quand elles sont en état, c'est de les faire rouler régulièrement", précise Stéphane.

Un modèle collector de La Poste
Un modèle collector de La Poste © Radio France

Et pour Martine, ce n'est pas une question d'argent mais de passion : "Vous savez, j'ai mon permis moto mais je préfère la mobylette. Cela nous rappelle notre jeunesse quand on avait 14, 15 ou 16 ans. On prend du bon temps avec d'autres amateurs de ces machines. On est bien, ça nous rappelle le bon temps dans le monde d'aujourd'hui", conclut le couple.

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