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Arrivée surprise du premier bébé creusois de l'année

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Elle s'appelle Anna et a pointé son bout de nez ce 1er janvier à 1h05 au terme d'un accouchement peu commun. La première petite Creusoise de l'année 2024 était visiblement pressée d'arriver et de rencontrer ses parents.

Yana et sa petite Anna, née ce 1er janvier. La première petite Creusoise née en 2024. Yana et sa petite Anna, née ce 1er janvier. La première petite Creusoise née en 2024.
Yana et sa petite Anna, née ce 1er janvier. La première petite Creusoise née en 2024. - Yana Maksimtchouk

C'est une nuit de la saint Sylvestre dont Yana Maksimtchouk et Sébastien Boucaud se souviendront longtemps. Le jeune couple de Royère-de-Vassivière, au sud de la Creuse (limite Haute-Vienne), avait prévu de réveillonner au restaurant. Un de leur dernier repas en tête à tête avant d'accueillir leur premier enfant, l'accouchement de Yana étant prévu pour mi-janvier. Sauf que le bébé n'a pas attendu et a décidé de pointer le bout de son nez aux premières heures de la nouvelle année.

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"J'étais un peu dans le déni"

"J'allais me préparer pour le resto en amoureux ce 31 décembre mais je n'ai pas eu le temps d'aller vers la salle de bain que j'avais les premières contractions", confie la jeune maman de 29 ans. Pas inquiète pour autant, le terme étant prévu dans deux semaines, elle rassure donc son conjoint. Et elle "gère les contractions en respirant calmement. Mais à 20 heures, disons que c'est devenu plus tonique", se souvient-elle. Elle décide alors de décommander le restaurant, "pour rester tranquille à la maison. En fait, j'étais un peu dans le déni. Pour moi, j'accouchais mi-janvier donc rien d'alarmant".

Malgré tout, le couple décide d'appeler l'hôpital mère-enfant de Limoges pour détailler la situation et prendre conseil. "On m'a dit de prendre une douche chaude, de me détendre, et un peu de paracétamol. J'étais rassurée, mais quinze minutes plus tard, c'est devenu d'un coup très fort et je ne pouvais plus me tenir debout" explique Yana.

Plus de question à se poser, direction Limoges donc. D'autant que, peut-être par instinct, la jeune femme avait préparé sa valise pour la maternité dans l'après-midi, "je voulais que tout soit près pour la nouvelle année" confie-t-elle. Sauf que gagner la voiture n'a pas été chose facile avec "des contractions rapprochées, je n'avais que 15 secondes pour reprendre mon souffle, j'ai mis 20 minutes pour faire 20 mètres et monter dans la voiture".

Arrivée à l'hôpital dans le camion des pompiers

Et le trajet fut tout aussi épique. "J'étais dans ma bulle, les yeux fermés, pour gérer les contractions une par une comme me l'avait appris la sage-femme. Mais à Peyrat-le-Château, la poche des eaux s'est rompue. C'est là que j'ai vraiment réalisé que j'allais bientôt avoir mon bébé dans les bras. Ca m'a motivé, je savais que j'allais enfin la rencontrer". La petite Anna avait aussi visiblement hâte de rencontrer sa maman et son papa, puisque quelques kilomètres plus loin, à Eymoutiers, la phase de travail actif commençait. Le couple a donc téléphoné au SMUR, "et avec les pompiers, ils nous attendaient à Feytiat. Ils m'ont mise sur le brancard et installée dans le camion. Il n'y avait plus une minute à perdre" explique Yana Maksimtchouk. Et une fois à l'hôpital mère-enfant de Limoges, tout a été très vite, "ils nous attendaient, tout était prêt. Et puis j'avais fait le plus gros du travail dans la voiture finalement" sourit-elle.

Et voilà comment la petite Anna, 3,245 kilos a fait son entrée un 1er janvier à 1h05 dans la vie de ses parents, "un souvenir qui restera gravé à tout jamais" affirme sa maman. Toutes les deux se portent bien et devraient rejoindre leur foyer à Royères-de-Vassivière ce 4 janvier. Anna, un prénom qui sonne comme celui de sa maman, née en Ukraine mais qui est arrivée en France à l'âge de 3 ans et a grandi à Limoges, et puis "c'est un prénom beaucoup donné en Ukraine et en France, il fait donc référence à la double culture de ses parents" explique la jeune maman, qui gère des gîtes touristiques autour du lac de Vassivière, alors que son conjoint est entrepreneur forestier.

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