Visé par une plainte, le maire de Toulouges dément toute violence

L'affaire remonte à la soirée du 2 février dernier. Ce soir là, Nicolas Barthe, le maire de Toulouges, est alerté par des commerçants et des riverains. Plusieurs jeunes se livrent à des actes de vandalisme dans le centre-ville. Ce n'est pas la première fois : depuis près de trois ans un petit groupe multiplie les incivilités. Cette fois, une poubelle a été incendiée dans un parc et un énorme rocher a été déplacé sur la chaussée.

ⓘ Publicité

Les policiers municipaux interceptent plusieurs suspects. Nicolas Barthe, lui surprend un adolescent de 15 ans à qui il a déjà eu à faire par le passé. Le garçon assure que le maire devient violent à ce moment là. Il explique avoir été insulté, saisi par le cou, griffé et poussé. La mère de l'adolescent, arrivée sur place un peu plus tard, dénonce elle aussi des insultes à son encontre. Elle dit avoir été violemment poussée et touchée au cou. Un médecin lui accordera un jour d'ITT (interruption temporaire de travail) et trois jours pour son fils. Deux plaintes ont été déposés auprès des gendarmes.

Des accusations fermement démenties par Nicolas Barthe. "Les gens qui me connaissent savent que je suis un homme sensé et mesuré. Je n'ai porté aucun coup. En revanche, ce soir là j'étais très en colère comme les riverains qui subissent régulièrement l'irrespect de ces jeunes. J'ai confiance en l'enquête menée par la gendarmerie. Les manœuvres de déstabilisation de ce type ne me font pas peur. Je dois tenir l'autorité de la ville".

Le maire de Toulouges a lui même porté plainte. Deux enquêtes sont en cours confirme le parquet de Perpignan. L'une pour les dégradations, l'autre pour les violences présumées. Ce sont les gendarmes de Rivesaltes qui sont chargés des investigations.