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VIDÉO - Son fils est mort sur les routes de Touraine, elle veut montrer que "ça n'arrive pas qu'aux autres"

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Angélique Mennesson a perdu son fils dans un accident de la route, en septembre 2022, à Saint-Martin-le-Beau. Depuis, elle mène un combat de sensibilisation aux dangers de la route. Une action a lieu samedi 11 mai, à Tours.

Un témoignage vaut bien plus que n'importe quel discours convenu sur la sécurité routière. À travers son histoire, Angélique Mennesson espère réveiller les consciences. Habitante de Montlouis-sur-Loire, cette maman a perdu son fils Enzo, âgé de 17 ans, dans un accident de la route, en septembre 2022, alors qu'il se promenait à moto. Un automobiliste l'a fauché, en se déportant, pour une raison qui n'a pu être établie, lors du procès. Il a été condamné en juillet 2023, à un an de prison avec sursis et à un an de retrait de permis.

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"Ce jour-là, le 19 septembre 2022, je lui ai dit : 'À tout à l'heure'. Mais c'était un adieu", se souvient-elle, avec émotion, au micro de France Bleu Touraine, ce vendredi 10 mai, à la veille d'une journée d'action qu'elle va mener à Tours, place Jean Jaurès, pour rendre hommage aux 38 morts sur les routes d'Indre-et-Loire, en 2023. Un combat sur la sensibilisation qu'elle mène pour continuer à faire vivre son fils, d'une certaine manière. "Moi, ce que je veux, c'est qu'Enzo reste avec nous par ce moyen. C'est vraiment pour moi une façon de rendre hommage à Enzo et aux autres. Ça touche n'importe quel âge, n'importe quelle classe sociale. Hier, j'étais les autres. Et aujourd'hui, c'est moi. Je suis une victime. Et il faut que l'opinion publique comprenne que ça n'arrive pas qu'aux autres."

"C'est un combat que je mène pour les autres, maintenant"

Parmi ses chevaux de bataille, il y a la création d'un délit d'homicide routier. Une nouvelle infraction, qui a fait l'objet d'une proposition de loi l'hiver dernier, lorsque des circonstances aggravantes s'ajoutent à un homicide involontaire. Le mot involontaire gêne Angélique Mennesson. "Quand vous faites de la prévention, vous ne pouvez pas dire qu'une personne qui a eu un problème mécanique, ce qui est complètement involontaire de sa part, aura la même punition qu'une personne qui aura pris de l'alcool, de la drogue, qui fait une faute d'inattention ou qui est fatiguée. Un retard de sommeil dans la semaine, cela équivaut à 0,8 huit grammes d'alcool dans le sang. C'est un combat que je mène pour les autres, maintenant."

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