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Val-d'Oise : un colis postal trahit un réseau de faussaires qui allait écouler plus de mille faux papiers

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Deux ateliers de fabrication de faux papiers ont été démantelés en région parisienne. La police l'a annoncé lundi. Trois personnes ont été mises en examen, deux ont été écrouées. L'enquête a débuté à Marseille après la découverte par un employé de Chronopost d'un colis de papiers volés.

Les faussaires étaient spécialisés dans les faux papiers d'identité Les faussaires étaient spécialisés dans les faux papiers d'identité
Les faussaires étaient spécialisés dans les faux papiers d'identité © Maxppp - Grégory YETCHMENIZA

La police a annoncé lundi le démantèlement de deux ateliers de fabrication de faux papiers en région parisienne. Trois personnes soupçonnées d'alimenter un important trafic de papiers d'identité ont été mises en examen par un juge marseillais.

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Deux hommes, des Algériens âgés de 35 ans, ont été placés en détention. Ils ont reconnu les faits en garde à vue. Une femme, compagne de l'un d'eux, a été placée sous contrôle judiciaire, indique la brigade de recherche mobile de la police aux frontières de Marseille. 

Près de 1.150 cartes vierges, format carte de crédit ou permis de conduire, ont également été saisies.

Les faussaires trahis par un colis postal

L'enquête a commencé à Marseille. Au centre de tri Chronopost de la ville, un colis s'ouvre accidentellement. A l'intérieur, il y a des dizaines de documents français et étrangers, volés dans la cité phocéenne, à destination de la Grèce.

"Ces documents étaient envoyés à un réseau de passeurs en Grèce", pour servir à des personnes présentant une ressemblance avec le titulaire officiel des papiers, a précisé la police.

La police découvre que ce réseau est spécialisé dans les cartes d'identité espagnoles, italiennes, belges et françaises ainsi que dans les permis de conduire. Une partie des faux papiers est aussi revendue à Paris, dans le quartier de Barbès, entre 150 et 250 euros pièce. 

Les faussaires utilisaient du matériel très performant

La police met en place des écoutes et organise des planques. Les enquêteurs remontent jusqu'à deux ateliers de fabrication de faux papiers installés dans des appartements à Survilliers et Cormeilles-en-Parisis, dans le Val-d'Oise.

Dans l'un des ateliers, les policiers saisissent "des faux documents, des imprimantes de qualité moyenne, des tampons ou des bandeaux autocollants siglés RF". 

Dans  l'autre, ils découvrent "u_ne_ _imprimante thermique très très rare__, qui ne se trouve pas dans le commerce_" et qui a pu être achetée sur le "dark net" où se trouvent des sites qui permettent d'échapper à la surveillance policière. 

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