Une école vandalisée à Saint-Étienne

Quatre jeunes, âgés de 17 à 19 ans, ont été surpris en flagrant délit de vols et de vandalisme dans une école primaire à Saint-Étienne dans la nuit de jeudi à vendredi. C'est vers 1h du matin que le système d'alarme s'est déclenché. Arrivés sur place, les policiers interpellent les quatres suspects en flagrant délit et constatent les dégâts : plusieurs inscriptions tracées à la peinture sur les murs du bureau de la directrice et dans la salle des professeurs : *"je suis Charlie" ** , "je suis juifs (sic)" et le mot **"mort" ** . Du matériel informatique a été abimé. Des dossiers jetés par terre. Dans la nuit les services municipaux effacent les tags et remettent l'école en ordre. Pour éviter de choquer les enfants.

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En milieu de matinée, le maire de Saint-Étienne Gaël Perdriau et le Directeur académique Jean-Pierre Batailler se sont rendus sur place pour rencontrer les enseignants. Leur principale préoccupation c'est leurs élèves, comment leur expliquer ce qu'il s'est passé. "On se sent en première ligne " lâche une institutrice. Le Directeur académique lui répond qu'il faut "trouver les mots justes, sans banaliser, mais sans amplifier non plus" .

D'autant que le véritable message politique des inscriptions est encore à prouver. Mais les rumeurs vont vite et il faut rassurer les parents d'élèves.* "Répéter que l'école doit etre un cocon"* , selon l'adjoint au maire de Saint-Étienne en charge de l'éducation, Samy Kéfi-Jérome, "le symbole de la neutralité, de la culture du vivre ensemble" .