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Une connaissance de l'auteur de l'attentat d'Arras condamné pour apologie du terrorisme

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Un jeune homme de 18 ans, qui connaissait l'auteur de l'attentat d'Arras, a été reconnu coupable d'apologie du terrorisme ce mardi par le tribunal correctionnel d'Arras (Pas-de-Calais). Il avait été interpellé trois jours après l'attaque à la cité scolaire Gambetta.

Le prévenu suivait des cours du soir à la cité scolaire Gambetta, où s'est produit l'attaque contre Dominique Bernard Le prévenu suivait des cours du soir à la cité scolaire Gambetta, où s'est produit l'attaque contre Dominique Bernard
Le prévenu suivait des cours du soir à la cité scolaire Gambetta, où s'est produit l'attaque contre Dominique Bernard © Maxppp - Alexis Sicart/IP3 PRESS/MAXPPP

C'était une connaissance de l'auteur de l'attentat d'Arras. Le tribunal correctionnel d'Arras a reconnu un jeune homme de 18 ans coupable d'apologie du terrorisme, ce mardi 6 février. Ce garçon, qui vit à Arras et qui fréquentait Mohammed Mogouchkhov, avait été interpellé et placé en garde à vue trois jours après l'attaque à la cité scolaire Gambetta, lors de laquelle l'enseignant Dominique Bernard a été assassiné.

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Il était reproché à ce jeune homme d'avoir menacé de tuer des juifs, assuré que les attentats contre Charlie Hebdo et Samuel Paty étaient justifiés, et déclaré qu'il aspirait à faire le jihad. Des propos tenus lors d'un entretien avec son éducatrice trois jours avant l'attaque d'Arras, et aussi dans une vidéo retrouvée par les enquêteurs dans son téléphone portable.

Pas capable de passer à l'acte

Lors de son procès, le jeune homme a en partie reconnu ces faits, et les a pour la plupart réitérés. "Je ne suis ni triste, ni étonné, ni choqué, que toutes ces personnes aient été tuées, a-t-il répondu concernant les attentats de Charlie Hebdo et l'assassinat de Samuel Paty. Quand on ne respecte pas le prophète, c'est normal."

Toutefois, il a indiqué à la barre avoir déclaré certaines choses sur le coup de la colère "après avoir vu des vidéos sur internet", et ajouté qu'il n'était pas lui-même capable de passer à l'acte. "Tuer quelqu'un sans raison, c'est contraire à l'islam. Et puis, je n'ai pas le courage et je ne veux pas poser de problème à ma mère."

Le tribunal l'a finalement condamné à une peine de 5 ans de suivi socio-judiciaire, assorti d'une peine de 2 ans de prison en cas de non-respect des mesures, notamment de travailler, de se former et de faire 210 heures de travail d'intérêt général. Des peines conformes aux réquisitions du procureur.

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