Un mois après sa prise de fonction, le nouveau bâtonnier de Laval dresse ses priorités

Le nouveau bâtonnier de Laval dresse ses priorités. Maître Renaud Gisselbrecht, avocat spécialisé en droit commercial et droit du travail notamment à Laval, a pris ses fonctions de bâtonnier du barreau de Laval le 1ᵉʳ janvier dernier, pour un mandat de deux ans et ça fait donc pratiquement un mois qu'il est aux affaires. Il dresse ses priorités.

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Formation et compétence des avocats

"Il y a deux choses qui me tiennent à cœur", commence Me Renaud Gisselbrecht au micro de France Bleu Mayenne, "d'une part la formation, on est en permanence en formation continue et ça, c'est très important pour moi", insistant notamment sur le développement des nouvelles technologies, de nouveaux logiciels, "ça nous permet d'optimiser les choses".

Le deuxième point qu'il souhaite défendre concerne le nombre d'avocats compétents en Mayenne. "Depuis que je suis arrivé à Laval en 1995, le barreau de Laval a plus que doublé en effectif", constate-t-il, "et l'offre de compétence sur la Mayenne s'est vraiment accrue de manière significative en qualité et en quantité". Il va donc essayer de rapprocher les avocats mayennais des justiciables mayennais, via une communication plus importante. "Y compris pour les entreprises mayennaises qui ont parfois un peu trop tendance à aller chercher leurs avocats à l'extérieur du département", complète le bâtonnier, "en deux mots : le savoir-faire et le faire savoir".

"On coupe le citoyen de la justice"

Une convention avec la préfecture est à l'étude, notamment sur la gestion du droit des étrangers et des lieux d'accueil. "Le droit est en perpétuelle évolution", pointe Me Renaud Gisselbrecht. Enfin, concernant la nouvelle Cour criminelle départementale, dont la première session s'ouvre ce vendredi au tribunal judiciaire de Laval, il s'inquiète de l'éloignement de la justice pour les citoyens. "Avant, le citoyen participait à l'œuvre de justice, on rappelle qu'en France, toutes les décisions de justice sont rendues au nom du peuple français et la Cour d'assises était l'expression même de cette justice populaire", conclut le bâtonnier du barreau de Laval.