Un homme abattu lors du braquage d'une banque à Clermont-l'Hérault

Les gendarmes sont alertés peu après 9 heures ce mercredi et ils sont prévenus qu'un individu a fait usage de son arme, des impacts sur la vitrine de l'agence bancaire Dupuy de Parceval en témoignent. "Quatre patrouilles de la gendarmerie de Clermont-l'Hérault arrivent sur place, peu de temps après", dans la zone des Tannes basses, indique le procureur de la République de Montpellier, Fabrice Bélargent et "font immédiatement l'objet de tirs".

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Réfugiés dans le coffre-fort

Ils proviennent de cet homme, "très lourdement armé", alors que lui-même se trouve dans le sas de l'agence. Un des gendarmes riposte et touche sa cible. "L'individu a été atteint par au moins un projectile et est décédé suite à cette intervention" précise le procureur de la République. Trois employés de l'agence qui s'étaient enfermés dans le coffre-fort sont très choqués mais sains et saufs. "Une personne qui passait à proximité, sur le parking, a été effleurée par un plomb".

Un homme lourdement armé qui habitait à proximité

L'homme qui est mort était âgé de 47 ans. Il était armé d'au moins "un revolver et au moins de deux armes longues".  C'est quelqu'un qui "demeurait à proximité de Clermont-l'Hérault". Selon les premiers éléments de l'enquête, "il avait émis l'intention de se suicider, il y a peu de temps". D'autre part, il était "déjà connu pour des faits de violences".

Sur place également, le général Thomas Deprecq, commandant du groupement de gendarmerie de l'Hérault, a salué "le sang-froid" et "le courage" des gendarmes qui sont intervenus les premiers et qui ont su "stabiliser rapidement" une "situation extrême". D'importants moyens ont été déployés, appuyés dans les airs par un hélicoptère : les trois Pelotons de surveillance et d'intervention (PSIG) du département, le GIGN, une équipe de déminage et la brigade de recherche de Lodève.

Deux enquêtes sont ouvertes. L'une porte sur les faits commis par l'homme qui est mort. L'autre porte sur "l'ouverture de feu par le gendarme" indique enfin M. Belargent.