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EXCLU - Un collégien de 12 ans agressé sexuellement, victime du jeu de l'olive

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Un élève de 6e de Saint-Gervais-sur-Mare, au nord de Béziers, a été victime au début du mois de juin du jeu de l'olive. Il s'agit hélas, du nouveau jeu interdit à la mode dans les cours de récréation. L'agression sexuelle a été constatée par un médecin. L'auteur des faits a été exclu définitivement.

Entrée du collége de Saint-Gervais-sur-Mare dans l'Hérault
Entrée du collége de Saint-Gervais-sur-Mare dans l'Hérault © Radio France - Stéfane Pocher

C'est une info France Bleu Hérault. Après le jeu du foulard, un autre phénomène de mode se développe dans les cours de récréation de l'Hérault. Le jeu de l'olive. Un jeu pourtant dangereux et interdit. Les enfants s'amusent à mettre quelque chose dans l'anus d'un camarade à travers ses vêtements.

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Un élève de 6e en a été victime et sa mère a souhaité en  faire écho  pour que ce jeu cesse. Hugo, 12 ans, a été agressé le lundi 4 juin par l'un de ses camarades alors qu'ils étaient en cours de sport.  Un morceau de bois a été mis dans ses fesses par deux jeunes de 11 ans.  

La victime, plutôt bon élève, a eu un jour d'ITT.  Son médecin traitant a bien constaté l'agression. Une plainte a ensuite été déposée par ses parents à la gendarmerie de Bédarieux pour agression sexuelle sur enfant de moins de 13 ans. L'enquête est en cours. Cette plainte ne surprend pas certains professeurs rencontrés à la sortie du collège.

Des défis lancés par les jeunes sur les réseaux sociaux

Depuis plusieurs mois, des élèves en ont été victimes au collège des écrivains combattants de Saint-Gervais-sur-Mare. Des défis lancés sur les réseaux sociaux. Mais aucun d'entre eux n'avait encore osé porté plainte. Sans doute par peur de représailles.

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L'éducation nationale a aussitôt réagi.

L'auteur  des faits a été exclu définitivement du collège, 10 jours d'exclusion temporaire pour celui qui en a eu l'idée

L'auteur des faits, convoqué vendredi dernier pour agression sexuelle  par la commission disciplinaire a été exclu définitivement  de l'établissement.  Il était plutôt populaire. Le bien aimé de sa  classe  et décrit comme une gamin gentil.  Il ne s'est pas rendu compte de son geste. Et  aucun de ses camarades ne pensait un seul instant que ce jeu était dangereux.

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Hugo, choqué, ne souhaite plus retourner au collège

La maman d'Hugo se bat aujourd'hui pour que cette affaire ne soit pas étouffée. L'agression  sexuelle considérée comme telle, est avérée par son médecin. D'après nos informations, une autre victime,  sous traitement neuroleptique refuse elle aussi de retourner en classe.  Il faut que les parents soient au courant. 

"La prévention est nécessaire" explique Sandrine. "Que l'éducation nationale fasse son boulot". Dans le collège, les enseignants ont, depuis cet incident, sensibilisé les élèves. Le chef d'établissement se serait même rendu dans les classes pour que ce jeu cesse. 

Réactions des syndicats d'enseignants et de parents d'élèves

Pour le syndicat FSU, un des principaux syndicats d'enseignants de l'Hérault, l'Education Nationale ne peut être tenue pour responsable.

Du côté de la Fédération des parents d'élèves, FCPE, il est important en revanche de briser la loi du silence afin d'éviter toute banalisation de ce type de comportements.

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Ce "jeu" peut  bien être caractérisé d’agression sexuelle

D’après la lecture des textes de loi, la pratique de ce "jeu" peut  bien être caractérisée d’agression sexuelle, même si la peine peut  varier. Malgré la plainte, les collégiens ne seront pas poursuivis. Sandrine, la maman d'Hugo veut alerter les autres parents. Ce geste est pourtant répréhensible. En début d'année, un  lycéen de 18 ans a été condamné en Meurthe-et-Moselle à 35 heures de travail d’intérêt général pour "violences" après avoir "mis une olive" à un camarade de son établissement.

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