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Tuerie de Chevaline : le motard de nouveau entendu, sa garde à vue prolongée

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L'homme placé en garde à vue depuis mercredi matin à Chambéry dans le cadre de l'enquête sur la tuerie de Chevaline est le motard qui avait été aperçu près des lieux du crime et qui avait déjà été entendu en 2015. Sa garde à vue a été prolongée.

La ville de Chevaline en Haute-Savoie (photo d'illustration) La ville de Chevaline en Haute-Savoie (photo d'illustration)
La ville de Chevaline en Haute-Savoie (photo d'illustration) © Radio France - Luc Chemla

La personne placée en garde à vue depuis ce mercredi 8h05 dans les locaux de la section de recherche (SR) de la gendarmerie de Chambéry dans le cadre de l'enquête sur la tuerie de Chevaline, est bien le motard qui avait été vu dans les environs de la scène de crime à l'époque des faits, a-t-on appris ce mercredi, confirmant une information de France 3. L'homme, qui avait déjà été entendu en 2015 avant d'être mis hors de cause, a de nouveau été placé en garde à vue pour "assassinat" et "tentative d’assassinat".

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Garde à vue prolongée

Le juge d'instruction a décidé de la prolongation de la garde à vue, a annoncé mercredi soir, tard, sur Twitter, la procureure Line Bonnet qui dirige le pôle criminel du parquet d'Annecy. Le 5 décembre 2012, trois membres d'une même famille de citoyens britanniques d'origine irakienne, et un cycliste savoyard, avaient été assassinés sur un parking de la Combe d'Ire. Aucune des pistes explorées jusqu'ici n'a encore abouti.

Qui est ce motard ?

Il faut remonter à novembre 2013, un peu plus d’un an après le quadruple assassinat, pour le voir apparaître dans le dossier. Les enquêteurs de la section de recherche de Chambéry diffusent à cette époque un portrait-robot, celui d’un motard, casqué et portant un bouc. Des agents de l’ONF disent l'avoir aperçu dans le périmètre du crime, le jour de la tuerie. Il va se passer plus d’un an et demi avant que l’homme du portrait-robot ne soit identifié, en mars 2015 : il s’agit d’un chef d'entreprise de la région lyonnaise. L'homme explique être venu faire du parapente dans le secteur d’Annecy et être bien passé en moto le 5 septembre 2012 dans le secteur de Chevaline. Son récit est vérifié : il sera finalement écarté de la liste des suspects.

Pourquoi une nouvelle garde à vue ?

Pour l’instant, le parquet d’Annecy se borne à parler de questions de "vérification d’emploi du temps". Il y a trois mois, fin septembre 2021, ce même motard faisait partie des quatre témoins clés de l'époque, remis en situation et chronométrés sur la base de leurs déclarations. Des incohérences seraient apparues à ce moment-là. "Mon client doit bénéficier du droit au respect de sa vie privée, de la présomption d'innocence", a déclaré l'avocat du gardé à vue, Me Jean-Christophe Basson-Larbi, chez nos confrères de France 3 ce mercredi.

"La position de ce monsieur est toujours la même : -Je me promenais, je suis allé dans cette région pour quelque chose de précis-. Il faisait beau, il s'est baladé sur des sentiers qu'il ne connaissait pas parce qu'il n'a pas utilisé de GPS. Il a croisé la route d'automobilistes, peut-être, mais il n'a pas croisé la route de cette pauvre famille", a-t-il expliqué. Le domicile du motard, qui habite près de Lyon, a également été perquisitionné.

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