Tribune pour Gérard Depardieu : le coup de colère du catalan Laurent Boyet contre le comédien Pierre Richard

C'est sur le réseau social X que Laurent Boyet, le président-fondateur des Papillons, a annoncé la décision de ne plus compter sur l'acteur Pierre Richard pour porter le combat contre l'inceste et les violences faites aux enfants. Une décision prise en apprenant que Pierre Richard qui a beaucoup tourné avec Depardieu était signataire de la tribune "N'effacez pas Gérard Depardieu" ce mardi.

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Laurent Boyet, originaire de Baho, justifie son choix chez nos confrères de France Inter : "On ne peut pas être ambassadeur d'une association de protection de l'enfance et signer une tribune de soutien à Gérard Depardieu, sans avoir un mot pour les victimes en disant qu'on veut laisser la justice faire son travail".

Laurent Boyet a créé son association il y a six ans environ pour libérer la parole des enfants victimes de violences. En mars dernier, il a écarté Cyril Hanouna, parrain des Papillons, après une émission de l'animateur de C8 sur une théorie complotiste autour de l'adrénochrome. "On demande aux victimes de libérer leur parole et à chaque fois qu'une victime libère sa parole contre une personnalité, on se range toujours du côté des agresseurs parce que c'est Gérard Depardieu, parce que c'est Luc Besson... Au mépris des victimes".

"Une ligne de conduite que l'on doit aux victimes"

"Quand on est une association de protection de l'enfance, on a des valeurs et quand on se présente devant les enfants pour qu'ils nous fassent confiance, on est garant de ces valeurs, poursuit Laurent Boyet, et quand on est ambassadeur de notre association, on doit les porter. Pour nous, ce n'est la pas peine d'attendre les procès etc. Il y a des choses qui sont dites, des actes qui sont inadmissibles et qu'on ne peut pas soutenir en signant des pétitions quand on est ambassadeur d'une association de protection de l'enfance. C'est toujours douloureux de se séparer d'un ambassadeur, mais il faut qu'on ait cette ligne de conduite, on la doit aux victimes".