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Tirs sur une discothèque à Mathay : relâchés, les deux prévenus seront jugés ultérieurement

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Les deux hommes accusés d'avoir tiré sur la discothèque "Cario Club" à Mathay en octobre dernier, comparaissaient devant le Tribunal de Montbéliard ce mardi 7 décembre. Leur détention provisoire a été levée et ils seront jugés ultérieurement, car le tribunal n'était "pas valablement saisi".

La discothèque "Cario Club", visée par des coups de feu le 15 octobre dernier. La discothèque "Cario Club", visée par des coups de feu le 15 octobre dernier.
La discothèque "Cario Club", visée par des coups de feu le 15 octobre dernier. - Capture écran / Google Maps

Les parties civiles ne cachent pas leur déception, quand, après seulement quelques minutes d'audience, le tribunal annonce la libération des deux hommes accusés d'avoir ouvert le feu sur la discothèque "Cario Club" à Mathay (Pays de Montbéliard). Ce mardi, les deux prévenus comparaissaient devant le Tribunal de Montbéliard pour violences avec arme, en réunion et avec préméditation. Les faits reprochés remontent au 15 octobre dernier. Refoulés de l'entrée de la boîte de nuit pour présentation de faux pass sanitaire, les deux cousins de 27 et 33 ans tirent plusieurs coups de feu en direction de l'établissement, blessant au genou un jeune homme.

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Rapidement interpellés et incarcérés, leur procès en comparution immédiate avait été renvoyé, pour permettre notamment de procéder à une expertise balistique. Mais cette expertise n'a pas été ordonnée. "Les choses n’ont pas été carrées, le Tribunal doit en tirer les conséquences. C'est un problème de Droit, le tribunal n’est pas valablement saisi. Les prévenus sont donc relâchés, et seront jugés ultérieurement", déclare la présidente.

Une situation aussi rare que complexe

"Il vous fallait un mort, c'est ça ?", lance une des victimes. Certains de leurs proches ont du mal à retenir leurs larmes et leur colère. L'avocat du jeune homme touché au genou, Me Gauthier, tente d'expliquer la situation. "Il y a une grosse incompréhension pour les victimes, car la procédure tombe, du fait de l'absence d'expertise. Par conséquent, les mesures de contraintes dans l'attente du jugement tombent aussi. Les prévenus sont donc relâchés comme si de rien n'était, c'est très dur pour les victimes. C'est regrettable, ça arrive très rarement". 

Il y aura bien un jugement, dans les semaines ou mois à venir. En attendant, la détention provisoire des prévenus est levée.

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