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Teknival dans l'Indre : "Les organisateurs doivent payer", prévient le Département

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Après quatre jours de fête, le Teknival dans l'Indre touche à sa fin ce lundi. 4.000 festivaliers sont encore présents ce lundi matin, mais les murs de son doivent être désinstallés. La facture s'annonce salée et le président du conseil départemental de l'Indre veut la faire payer aux organisateurs.

Près de 30.000 fêtards ont déjà pris possession d'un champ à Villegongis pour le premier Teknival depuis l'épidémie de Covid Près de 30.000 fêtards ont déjà pris possession d'un champ à Villegongis pour le premier Teknival depuis l'épidémie de Covid
Près de 30.000 fêtards ont déjà pris possession d'un champ à Villegongis pour le premier Teknival depuis l'épidémie de Covid © Radio France - François Breton

Un ouf de soulagement mais encore de la colère. Marc Fleuret fait part de sa satisfaction, sur France Bleu Berry, sur le premier bilan du Teknival qui s'est déroulé à Villegongis. Le président du conseil départemental de l'Indre assure que la nuit de dimanche à lundi a été calme et que la journée sera marquée par le départ des 4.000 personnes encore sur place. Mais le dossier n'est pas terminé pour autant. "Les organisateurs sont totalement irresponsables. Ils devront répondre devant la justice et on doit faire payer", tranche Marc Fleuret.

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Un coût financier qui doit être à la charge des organisateurs

L'événement était interdit par la préfecture de l'Indre, mais il a été impossible de réagir face à l'arrivée massive des festivaliers. "Les gens mettent en danger les personnes qui participent et ils provoquent des nuisances. Il est évident que la commune de Villegongis, avec 110 habitants, n'était pas prête face à ça", ajoute le président du Département.

Marc Fleuret détaille le coût du week-end pour le service départemental de secours et d'incendie de l'Indre. "Pour les pompiers, ça représente 35.000 euros (mis à jour le 22/05 à 18h30). Ça correspond à la présence de 32 sapeurs-pompiers jour et nuit, aux investissements pour avoir un poste médical avancé. Il y avait les équipes du SMUR et je ne compte pas les plus de 400 gendarmes au pic", précise-t-il. "Tout cela a un coût et il est normal que les organisateurs en répondent financièrement", ajoute Marc Fleuret.

Un important dispositif de sécurité pour assurer les départs

La priorité est désormais que ce Teknival se termine dans les meilleures conditions. Il n'y a pas eu de débordements, pas vraiment de tensions pendant quatre jours. "On a mis en place un grand parking temporaire pour que les gens puissent se reposer avant de prendre la route", indique Marc Fleuret. "Il y a des contrôles de gendarmerie pour vérifier que les conducteurs ne soient pas en état d'ébriété. On a mis en place un plan d'évacuation pour qu'il n'y ait pas de croisement de véhicules et éviter les sources d'accident. Il faudra qu'ils soient patients parce que ça provoque des bouchons", conclut le président du conseil départemental de l'Indre.

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