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Suki, nouveau chien d'assistance judiciaire des palais de justice d'Orléans et de Montargis

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Les palais de justice d'Orléans et de Montargis ont présenté leur nouvelle recrue lundi 19 février lors de la signature d'une convention d'accompagnement des victimes par un chien d'assistance judiciaire. Son nom : Suki, une femelle golden retriever de 3 ans.

Suki, aux pieds de sa référente Juliette Sib, juriste à l'association d'Aide aux victimes du Loiret Suki, aux pieds de sa référente Juliette Sib, juriste à l'association d'Aide aux victimes du Loiret
Suki, aux pieds de sa référente Juliette Sib, juriste à l'association d'Aide aux victimes du Loiret © Radio France - Tristan Ranéa

En 2021, il y avait eu Orko, cette année, voici Suki. Cette golden retriever, âgé de 3 ans, est officiellement devenu un chien d'assistance judiciaire, lundi 19 février suite à la signature d'une convention d'accompagnement des victimes par la cour d'appel d'Orléans, les tribunaux judiciaires d'Orléans et de Montargis, l'association d'Aide aux victimes du Loiret et l'association Handi'Chiens. La juridiction du Loiret devient ainsi la seule en France à s'accompagner de deux chiens.

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"Les personnes vont frotter les poils de Suki pour se soulager"

Suki n'a pas attendu la signature de cette convention pour commencer son travail. Depuis novembre 2023, elle œuvre à réconforter et rassurer tout type de victime. "Personnes vulnérables, personnes âgées, femmes victimes de violences conjugales… Suki est cette présence bienveillante qui peut être dès le passage au bureau d'aide aux victimes et jusqu'à l'audience, où se jouent des choses très fortes", résume Julien Simon-Delcros, le président du tribunal judiciaire d'Orléans. Une présence bienveillante qu'Aurore Dumain, directrice de l'association d'Aide aux victimes du Loiret, note depuis plusieurs mois. "Quand il y a des moments de stress, souvent au moment d'évoquer les faits, les personnes vont frotter les poils de Suki pour se soulager".

Suki ne semblait pas vraiment intéressée par la signature de Denis Chausserie-Laprée, le procureur général de la cour d'appel d'Orléans
Suki ne semblait pas vraiment intéressée par la signature de Denis Chausserie-Laprée, le procureur général de la cour d'appel d'Orléans © Radio France - Tristan Ranéa

Un long apprentissage du "métier"

Avant de pouvoir agir en tant que chien d'assistance judiciaire, Suki a du suivre une formation de 18 mois. "Dans un premier temps, il s'agit de familles d'accueil qui vont bénévolement prendre en charge le chien pour l'habituer à vivre des situations diverses en présence d'humains. Répondre à son nom, marcher en laisse, prendre le bus, le métro, croiser un chat, d'autres chiens, des enfants des fauteuils roulants… Ensuite il entre dans un de nos centres pour suivre un cursus pour spécialisant", détaille Jean-Luc Vuillemenot, cofondateur de Handi'Chiens. Une formation complète de l'animal d'environ 17.500 euros, prise en charge grâce aux dons perçus par l'association.

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