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Sainte-Pazanne : cinq mineurs soupçonnés d'une impressionnante série d'actes de vandalisme

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Quatre mineurs seront présentés à un juge à Nantes fin juin, soupçonnés d'une série de dégradations et d'incendies à Sainte-Pazanne. Une longue enquête a mené à leur arrestation, détaille la gendarmerie de Pornic dans un communiqué ce lundi.

Illustration gendarmerie, ici la brigade de Sainte-Pazanne, en Loire-Atlantique Illustration gendarmerie, ici la brigade de Sainte-Pazanne, en Loire-Atlantique
Illustration gendarmerie, ici la brigade de Sainte-Pazanne, en Loire-Atlantique © Radio France - Céline Loizeau

La série d'acte de vandalismes avait secoué Sainte-Pazanne entre la mi-novembre et la fin décembre 2023 : des salles de la commune cambriolées et taguées, des voitures et du mobilier urbain incendiés, des objets volés... S'en est suivie une enquête de cinq mois menée par la compagnie de gendarmerie de Pornic, qui en révèle les conclusions ce lundi. Cinq mineurs ont été interpellés dans cette affaire.

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Un soir de décembre, notamment, c'est une salle communale de Sainte-Pazanne qui est prise pour cible, "forcée et dégradée". Plusieurs objets sont volés, dont la clef de la Maison des jeunes. Cette dernière est "dégradée et taguée de l'intérieur". Puis, les auteurs tentent de "mettre le feu à la toiture du porche de la salle des fêtes avec des bombes aérosol, mais déclenchent l'alarme et sont contraints de fuir", précisent les gendarmes. Autre fait marquant, un caddie du parking du Super U est incendié puis jeté contre des véhicules de location stationnés près d'une station essence. Tout cela dure plus d'un mois.

De gros moyens déployés

La gendarmerie de Pornic déploie un gros dispositif de surveillance la nuit pour y faire face. Ce sont "des patrouilles spécifiques" de gendarmes de Machecoul et Sainte-Pazanne et du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG) de Pornic. Le 29 décembre, en pleine nuit, les efforts des forces de l'ordre payent. Les militaires repèrent et interpellent trois jeunes habillés de noir avec capuches, qui correspondent aux descriptions obtenues au cours de l'enquête.

Au total, cette enquête permet d'identifier cinq mineurs qui habitent Sainte-Pazanne ou les communes alentours. "Un important travail est nécessaire pour réunir les éléments de preuves et déterminer l'implication de chaque jeune sur chacun des nombreux faits, avec l'aide notamment de la police municipale pour l'exploitation des caméras de vidéosurveillance." À l'issue de plusieurs auditions, quatre de ces cinq mineurs seront présentés à un juge pour enfants à Nantes le 28 juin. "Depuis cette opération d'importance, aucun nouveau fait de ce type n'a été recensé à Sainte-Pazanne où la tranquillité nocturne est heureusement revenue", se félicitent les gendarmes de Pornic.

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