Prisons : un projet d'accord soumis aux surveillants de prison
Après 4 jours de négociations, un projet d'accord est entre les mains des syndicats et de la ministre de la Justice alors qu'un mouvement touche les prisons depuis une semaine pour dénoncer les agressions subies par les surveillants. L'une des propositions : la création de 1.100 emplois en 4 ans.
1 100 emplois de surveillants en quatre ans. C'est l'une des propositions du projet d'accord entre les mains depuis ce vendredi soir des syndicats et de la ministre de la Justice après quatre jours de négociations. Depuis le début de la semaine, les surveillants se mobilisent pour dénoncer les agressions dont ils sont victimes. La semaine dernière à Vendin-le-Vieil, ce vendredi à Borgo en Corse.
100 postes de surveillants dès cette année
Première proposition : un calendrier pour la création d'emplois supplémentaires pour les surveillants. 100 en 2018, 400 en 2019, 300 en 2020 et 300 2021 soit 1 100 en tout.
Un régime de détention particulier pour les détenus radicalisés
Le texte prévoit aussi un régime particulier pour les détenus radicalisés afin que ces derniers soient totalement isolés des autres.
La base consultée ce week-end
L'Ufap Unsa et la CGT Pénitentiaires, les deux syndicats qui ont participé aux négociations, indiquent qu'ils vont consulter leur base ce week-end pour savoir si le personnel est d'accord ou pas pour signer ce projet d'accord.
Une trahison pour FO
Emmanuel Baudin, le secrétaire général de FO Pénitentiaire parle ce samedi matin de "trahison" de la part des organisations syndicales. FO Pénitentiaire qui appelle à déposer les clés et à cesser le travail. Ce syndicat explique notamment que l'administration pénitentiaire n'arrive pas à attirer les candidats faute de salaires en adéquation avec l'insécurité du métier.
Ma France : Améliorer le logement des Français
Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.