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Priscilla Majani condamnée à deux ans et neuf mois de prison ferme en appel pour avoir enlevé sa fille en 2011

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La cour d’appel d’Aix-en-Provence condamne ce mercredi Priscilla Majani à 2 ans et 9 mois de prison ferme pour soustraction et non présentation d'enfant pendant onze ans. Une peine moins lourde qu'en première instance. La Varoise est relaxée des faits de dénonciations calomnieuses et mensongères.

La cour d'appel d'Aix-en-Provence (photographie d'illustration). La cour d'appel d'Aix-en-Provence (photographie d'illustration).
La cour d'appel d'Aix-en-Provence (photographie d'illustration). © Maxppp - Franz Chavaroche

Onze ans après l'enlèvement de sa fille à Carqueiranne (Var), Priscilla Majani est condamnée ce mercredi par la cour d'appel d'Aix-en-Provence à deux ans et neuf mois de prison ferme pour soustraction et non présentation d'enfant. Une peine allégée car en première instance, en septembre 2022, la mère de famille varoise avait été condamnée à cinq ans de prison pour soustraction d'enfant et dénonciation calomnieuse envers son ancien mari. Ce mardi, l'ingénieure militaire a été relaxée des faits de dénonciations calomnieuses et mensongères, mais elle reste cependant en prison.

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Pourvoi en cassation

En 2011, Priscilla Majani avait quitté le territoire français avec sa fille Camille alors âgée de 5 ans, avant d'être retrouvée onze ans plus tard en février 2022, par hasard, en Suisse, lors d'un contrôle routier. Priscilla Majani avait également accusé le père de l'enfant de viol et d'agression sexuelle sur la fillette. Les auditions et les enquêtes menées à l'époque n'ont apporté aucune preuve.

Sur France Bleu Provence, l'avocate de Priscilla Majani, Maitre Myriam Benayoun annonce que sa cliente va se pourvoir en cassation.

Aujourd'hui âgée de 17 ans, la fille a déposé une plainte en Suisse en novembre 2022 contre son père, pour violences physiques, psychologiques et sexuelles. L'enquête est en cours.

Une vague de soutiens médiatiques

Ces derniers mois, Priscilla Majani a fait l'objet d'une vague de soutien qui avait débutée sur les réseaux sociaux. En suivant l'exemple de l'actrice Eva Darlan, plusieurs personnalités ont affiché le mot-clé "'j'aurais fait comme elle", estimant, malgré les enquêtes, que la mère de famille a protégé son enfant d'un père agresseur. Une pétition sur Internet a aussi rassemblé plus de 12.000 signatures.

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