Pau : une cellule psychologique mise en place au collège Jeanne d'Albret

À l'issue de la garde à vue de deux élèves de 13 ans pour agression sexuelle vendredi, une cellule psychologique est mise en place à partir de lundi dans le collège. Les professeurs sont aussi convoqués avant l'ouverture des grilles par l'administration. Le but: les aider à trouver les mots justes face aux élèves.

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Un coup dur pour le collège

Cette affaire est un coup dur pour tout le monde. Parents d'élèves, collégiens, et aussi pour le personnel. Le collège Jeanne d'Albret est le plus grand collège de Pau, et le seul à être en réseau d'éducation prioritaire.

Depuis l'arrivée de la nouvelle principale il y a quatre ans, le climat s'était beaucoup détendu. Le nombre de conseils de disciplines a quasiment baissé de moitié. Une enquête a été faite auprès des élèves il y a quelques mois. Et tous disaient se sentir en sécurité dans le collège.

Les associations de parents d'élèves soutiennent la principale

Les représentants de parents d'élèves ont été prévenus dès samedi par la principale du collège. Ils sont chargés de rassurer les autres parents. Et ils soutiennent l'action de la principale du collège "qui fait un travail formidable" selon Bruno Hommery, élu de Béarn parents d'élèves à Jeanne d'Albret. Depuis samedi, il est en contact avec les autres parents et tentent de les rassurer.

"J'ai rencontré des parents qui comme moi ont  des enfants dans les mêmes classes (..) quand on entend que ça s'est passé en [classe de] cinquième on se pose des questions". — Bruno Hommery, représentant des parents d'élèves

L'enjeu : ne pas ternir l'image du collège

Du coup, le personnel de l'établissement a un peu l'impression d'avoir fait tout ça pour rien. En tout cas vis-à-vis de la réputation de Jeanne d'Albret. Surtout qu'en cette fin d'année, c'est la période des inscriptions pour la rentrée prochaine qui commencent. Dans un contexte qui n'est pas des plus avantageux pour le collège.