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"On doit rester clean" : des collégiens sarthois en visite au tribunal du Mans pour comprendre la sécurité routière

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Ce mardi 7 mai, des collégiens de Loir-en-Vallée se sont rendus au tribunal du Mans pour assister à une journée d'audiences sur des infractions routières. Une manière pour eux de mieux comprendre la justice et les conséquences de délits routiers.

Le TGI, le tribunal de grande instance du Mans Le TGI, le tribunal de grande instance du Mans
Le TGI, le tribunal de grande instance du Mans © Radio France - Christelle Caillot

La salle du tribunal correctionnel du Mans paraît bien pleine. Des collégiens sont venus assister à des audiences qui concernent des infractions routières. Ils sont scolarisés au collège-lycée professionnel Nazareth de Loir-en-Vallée en Sarthe. Leurs professeurs veulent les confronter au monde judiciaire pour qu'ils comprennent mieux l'intérêt de respecter le code de la route.

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Cela fait une dizaine d'années que Thierry Bomben, professeur de cuisine et de vente, a monté ce "module citoyenneté." Le but est de montrer ce qui attend ceux qui ne respecteront pas le code de la route et la loi : "Ils vont passer l'ASSR2 (attestations scolaires de sécurité routière). Là, au moins, on leur montre du concret. Ils comprennent que la route, c'est tolérance zéro. La plupart de la classe partira en apprentissage, perdre le permis, c'est perdre son boulot. Faut pas rigoler avec ça !"

"Plusieurs fois, ils m'ont fait rire, comme la magistrate par exemple !"

L'avertissement n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, Tom, en classe de 3ème, a retenu la leçon : "J'ai l'impression d'avoir appris des choses. Quand on fait un métier sur la route, comme routier, on doit rester clean ("propre", en français) : on ne fume pas, on ne boit pas. Sinon on met en danger notre vie et celle des autres."

Noam, dans la même classe, a lui été surpris par le ton des femmes et des hommes de justice : "Plusieurs fois, ils m'ont fait rire. La magistrate, par exemple, on a l'impression qu'elle se moque un peu de ceux qu'elle a en face d'elle. Un moment, un prévenu dit qu'il n'a pas réfléchi avant d'agir. Elle lui a répondu qu'il avait un cerveau pourtant !"

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