Nordahl Lelandais condamné à un an de prison pour agression sexuelle sur sa petite cousine

Le tribunal correctionnel de Charleville-Mézières a condamné ce vendredi Nordahl Lelandais à un an de prison pour avoir agressé sexuellement et menacé sa petite cousine. C'est moins que les deux ans requis lors du procès à huis clos le 27 novembre. Incarcéré à Ensisheim, dans le Haut-Rhin, Nordahl Lelandais a écouté la décision du tribunal par visioconférence. Il a dix jours pour faire appel.

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Les faits remontent à mars 2017 et se sont déroulés à Vouziers dans les Ardennes. L'adolescente avait 14 ans à l'époque. Elle a dénoncé des attouchements, puis les menaces de mort formulées par le prévenu, si elle disait quelque chose.

Le tribunal reconnait la sincérité de la victime

"Le tribunal a estimé que la victime n'affabulait pas et qu'elle présentait un stress post-traumatique", a indiqué sa présidente, Camille Ruhlmann, citée par l'AFP. Nordahl Lelandais est également été condamné à indemniser sa victime, âgée de 21 ans aujourd'hui, à hauteur de 2.000 euros et la mère de celle-ci à hauteur de 500 euros.

"C'est une satisfaction pour mes clientes", a réagi de son côté l'avocat de la victime et de sa mère, "l'important n'était pas la lourdeur de la peine mais que la vérité soit rendue sur le plan juridique". Elles sont, dit-il "soulagées que toutes ces années de procédure n'aient pas servi à rien". Me Monnier a cependant reconnu une "frustration" devant "l'indemnisation extraordinairement basse, qui n'est pas le reflet du préjudice subi".

Le procès avait duré plus de cinq heures pendant lesquelles Nordahl Lelandais avait adopté, selon Me Monnier "une attitude de dénégation systématique" au profit de la "thèse du complot familial". Pour Me Moutous, l'avocat du prévenu, c'était "parole contre parole".

Ces événements se sont déroulés quelques semaines avant que disparaisse le caporal Arthur Noyer et quelques mois avant l'enlèvement et le meurtre de Maëlys. Nordahl Lelandais, âgé de 40 ans aujourd'hui, a été condamné pour ces crimes à respectivement vingt ans de réclusion en 2021 et à la perpétuité en 2022. Lors du procès de la petite Maëlys, il avait également été jugé pour des agressions sexuelles sur deux petites-cousines de 4 et 6 ans.