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Nantes : soupçonnés de participer à un trafic de drogue d'ampleur, ils restent libres sous contrôle judiciaire

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Cinq hommes poursuivis pour trafic de drogue dans le quartier des Dervallières à Nantes devaient être jugés en comparution immédiate ce vendredi après-midi. Ils ont tous demandé et obtenu le renvoi de leur dossier au 9 septembre 2020. Un seul reste en détention provisoire dans l'attente du procès.

L'audience de comparution immédiate s'est tenue dans un palais de justice soumis aux mesures barrière. L'audience de comparution immédiate s'est tenue dans un palais de justice soumis aux mesures barrière.
L'audience de comparution immédiate s'est tenue dans un palais de justice soumis aux mesures barrière. © Radio France - DR

Les cinq hommes âgés de 25 à 38 ans poursuivis pour trafic de drogue dans le quartier des Dervallières à Nantes seront jugés le 9 septembre 2020. Lors de l'audience de comparution immédiate ce vendredi ils ont tous obtenu le renvoi de leur dossier. Un seul reste en détention provisoire dans l'attente du procès, les quatre autres restent libres sous contrôle judiciaire.

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Point de deal dans la cité

Le prévenu qui reste derrière les barreaux a 27 ans et un casier judiciaire lourd : 18 condamnations, quatre années de prison derrière lui; il en était sorti en octobre dernier. Le parquet le considère comme l'un des co-gérants d'un point de deal aux Dervallières. Les quatre autres prévenus ont présenté des garanties suffisantes aux yeux du tribunal. Ces cinq hommes estime la procureur ont participé à "un trafic de cannabis et de cocaïne d'ampleur". Un trafic qui rapporte un peu plus de 37 000€ par mois, qui se tient de midi à minuit, avec une nourrice -qui garde la drogue à son domicile- et des charbonneurs c'est à dire des vendeurs de cannabis. 

Un habitant quitte le département par peur de représailles

L'un des prévenus dont le rôle, selon son avocat, consistait à conditionner la drogue en boulette de shit, a été retrouvé squattant l'appartement d'un habitant de la cité, un homme de 56 ans. C'est par lui que débute l'affaire. Il dit avoir été contraint de remettre les clés de son logement après avoir été frappé au visage. Il a quitté le département par peur des représailles.

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