Nantes : FO s'insurge contre l'agression de deux surveillantes de la maison d'arrêt
FO Justice dénonce ce mardi l'agression récente de deux surveillantes de la maison d'arrêt de Nantes. Le syndicat met ces événements sur le compte de la surpopulation carcérale.
Deux surveillantes de la maison d'arrêt de Nantes ont été agressées à quelques jours d'intervalle, dénonce FO Justice ce mardi. C'est le résultat, selon le syndicat, de la très forte surpopulation carcérale dans l'établissement.
Mardi 23 avril, une première surveillante est projetée au sol par un détenu. "Aujourd'hui notre collègue se remet des séquelles de cette agression", souligne FO. Quelques jours plus tard, lundi 29 avril, nouvelle agression. Une autre surveillante est "violemment" frappée au visage en tentant de s'interposer entre deux prisonniers partageant la même cellule. "Là encore des blessures physiques et psychologiques."
La surpopulation carcérale mise en cause
Dans les deux cas, la cohabitation entre détenus est au cœur des événements. Mais ces agressions sont "quasi quotidiennes", pointe le syndicat qui s'interroge : "Combien de collègues victimes quotidiennement de la colère et de la violence de la population pénale sous les effets de la surpopulation" ? À la maison d'arrêt de Nantes, FO Justice fait état de la présence de 800 détenus pour 420 places, et 200 matelas au sol.
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