Mort de Nahel : une nuit relativement calme à Perpignan

"Il est l'heure de se faire justice soi-même. On compte sur tous les quartiers de Perpignan pour que ça pète bien comme il faut." Le message a circulé sur les réseaux sociaux ce jeudi mais n'a, heureusement, pas été suivi d'effets. Une manifestation a bien eu à 22 heures ce jeudi soir à Perpignan mais aucun débordement n'a été constaté.

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Selon un journaliste de France Bleu présent sur place, une cinquantaine de personnes se sont retrouvées, en petits groupes, devant le Castillet. Un important dispositif de sécurité avait été mis en place.  La préfecture des Pyrénées-Orientales avait par ailleurs pris des arrêtés pour interdire le port d'armes par destination et les produits inflammables comme les feux d'artifice.

Malgré tout, entre deux et trois heures du matin, de nombreux tirs de mortiers ont eu lieu au sud de Perpignan, quartier du Champs de Mars, heureusement sans faire de dégâts. Au nord de la ville, un véhicule a été incendié cité Clodion. Des feux de poubelles ont aussi été signalés, un palmier a également été brûlé avenue Torcatis.

Plus de 400 interpellations à travers la France

Trois jours après la mort de Nahel à Nanterre, la nuit de jeudi à vendredi a encore été marquée par de nombreuses violences à travers la France : des mairies, des commerces, des bibliothèques, des postes de police ont été pris pour cible. À Toulouse, onze personnes ont été interpellées ces dernières heures.