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Mort de Thomas à Crépol : "ça sera long à s'effacer, ça mettra peut-être des années"

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Un mois après la mort du jeune Thomas à Crépol, l'émotion est toujours vive dans ce petit village du nord de la Drôme. Les habitants ont du mal à tourner la page.

Des fleurs et d'autres objets sont disposés devant la salle des fêtes de Crépol, un mois après le drame Des fleurs et d'autres objets sont disposés devant la salle des fêtes de Crépol, un mois après le drame
Des fleurs et d'autres objets sont disposés devant la salle des fêtes de Crépol, un mois après le drame © Radio France - Maya Baldoureaux-Fredon

Un mois après la mort de Thomas à Crépol (Drôme) à la sortie du bal d'hiver du village, le 19 novembre dernier, le choc est toujours grand sur place. Serge, un habitant, y pense encore. Les images du drame sont toujours très nettes : "Il restait des traces de sang par terre. Quand on tue un petit jeune comme ça, tout le monde en parle. Ça sera long à s'effacer, ça mettra peut-être des années". Pour Claude : "Ça reste encore très présent, très vivace. On est dans un petit village de campagne, les familles sont toutes très proches, on connaît forcément un membre de la famille qui est touché, c'est comme si vous perdiez un proche. Ça reste la discussion principale des gens, c'est pas normal qu'un enfant de 16 ans qui va juste passer un moment avec des copains ne revienne plus chez lui."

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Roses, bougies et dessins devant la salle des fêtes

Effectivement, l'ambiance à Crépol est toujours lourde. Devant la salle des fêtes, des roses, des bougies et des dessins à la mémoire de Thomas sont disposés à l'endroit où l'adolescent a été atteint par un coup de couteau mortel.

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Certains habitants ne veulent pas répondre à nos questions. D'autres, comme Carole, ont encore peur aujourd'hui : "J'ai peur pour ma petite fille de 6 ans, pour son avenir. Sa mère l'a inscrite à un sport de combat, il faut qu'on sache désarmer quelqu'un, maintenant". Carole est plus vigilante au quotidien, surtout quand elle se rend en ville, à Romans ou à Valence, mais hors de question de laisser la peur prendre le dessus : "Je pense qu'il faut continuer à vivre tout en étant vigilant. Il ne faut pas s'arrêter de vivre sinon ils ont gagné. C'est ce qu'ils veulent, non ?" Alors Carole résiste et elle l'affirme : elle retournera danser s'il y a de nouveau un bal, un jour, à Crépol.

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