Meurtre d'un ado à Romans-sur-Isère : "fatiguée des Beauvau de je-ne-sais-quoi" dit la maire Marie-Hélène Thoraval

Marie-Hélène Thoraval, invitée de France Bleu Drôme Ardèche, confirme que l'adolescent tué mardi soir au quartier de la Monnaie n'était pas connu des services de prévention de la mairie. Un jeune apparemment sans histoire, qui s'est effondré après un coup de couteau dans le dos ce mardi vers 22h15 dans une rue du quartier de la Monnaie.

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"C'était totalement inattendu et j'ai bien évidement une pensée pour la famille" dit la maire divers droite. Mais elle déplore ce mercredi matin "à nouveau une montée de la violence et notamment l'utilisation des couteaux, des armes blanches qui deviendraient un instrument avec lequel on a le droit de vie ou de mort et c'est inacceptable". Un nouveau drame qui fait aussi écho au meurtre de Thomas à Crépol en novembre dernier.

La maire constate le phénomène de société, "cette escalade de la violence", et pour y remédier elle demande d'abord que les lois soient appliquées : "avant de nouvelles règles, il faut faire appliquer les lois, il y a une culture de l'excuse qui n'est plus acceptable." L'élue reprend : "il y a des jeunes qui échappent à la prévention et il y a des signes alarmants très tôt donc il y a un travail de fond à faire."

Fatiguée des Beauvau de "je-ne-sais-quoi" !

Mardi à l'Assemblée nationale, le Premier ministre a annoncé de nouvelles mesures fortes pour répondre à la montée de la violence chez les jeunes après la mort d'un collégien à Viry-Châtillon. Mais Marie-Hélène Thoraval n'y croit pas : "je suis un peu fatiguée des mesures qui sont annoncées à chaque fois qu'il y a un drame. À chaque fois on a un 'Beauvau' de je-ne-sais-quoi ! Aujourd'hui, je voudrais une identification réelle de ce qui se passe et un lien plus serré entre ce que décrète le gouvernement et la réalité de ce qui se passe sur nos territoires." Marie-Hélène Thoraval poursuit : "Quand vous regardez ce qu'il s'est passé ces derniers huit jours, la sécurité de notre pays peut pas se régler à coup d'effets à l'Assemblée nationale dans le cadre des questions au gouvernement."