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Malaise au tribunal de Perpignan

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Des affaires reportées plusieurs fois, des personnes jugées pour des faits qu'elles ont commis il y a des années, des enquêtes qui piétinent, des crimes requalifiés en délits... Autant de dossiers révélateurs du malaise de la justice qui provoquent la colère des avocats perpignanais.

Tribunal de Perpignan - palais de justice
Tribunal de Perpignan - palais de justice © Maxppp

Le malaise de la justice est réel et les exemples sont légion à Perpignan, avec ses greffiers en grève, ses policiers obligés d'aller à l'hôpital pour qu'un médecin se prononce sur l'état de santé des gardés à vue. Les liberaux ne veulent plus se déplacer au commissariat, car ils sont payés trop tardivement par la justice...

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Autre exemple : lors de la dernière session d'assises, on a jugé un homme qui avait mortellement blessé un fêtard lors d'une rave-party. Les faits remontaient à plus de cinq ans. Les avocats s'en sont étonné et l'un d'eux a même demandé des comptes à la justice. Cinq ans après, il est très difficile de se remémorer la scène. Anne-Natacha Bouillon les a rencontré.

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Par ailleurs, de nombreux crimes sont requalifiés en délits et les auteurs encourent des peines beaucoup moins lourdes : les viols deviennent des agressions sexuelles, des braquages sont jugés 48 heures après en comparution immédiate. Les avocats sont outrés.

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La justice fonctionne mal, très mal. C'est ce que constate tous les jours Pierre Parrat. Cela fait près de 40 ans qu'il est avocat à Perpignan.

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Deux grosses affaires, qui ont récemment défrayé la chronique, illustrent parfaitement la lenteur de la justice : l'affaire de la Socodivin et l'affaire Bouille.

Dans la première, des dizaines de viticulteurs ont été escroqués. Elle a éclaté en 2005 et a été jugée en février 2014. Elle n'est pas terminée : Jean-Luc Cabaner, condamné pour escroquerie et remis en liberté ce mardi, a fait appel.

A Saint Cyprien, ce qu'on a appelé l'affaire "Bouille" du nom de l'ancien maire a été révélée en 2008. Lui s'est suicidé en prison, mais une dizaines d'autres personnes restent poursuivies notamment pour escroquerie. Elles devraient être jugées en novembre 2014.

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