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Le forcené de Saint-Mariens condamné à deux ans de prison ferme

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L'homme qui s'était retranché chez lui, armé, le 27 mars dernier, à Saint-Mariens, après avoir tiré sur des connaissances avec qui il était en conflit, a été jugé ce mardi, à Libourne. Il écope d'une peine de deux ans de prison ferme.

Le GIGN a dû intervenir Le GIGN a dû intervenir
Le GIGN a dû intervenir © Radio France - (PHILIPPE PAUPERT / FRANCE-BLEU VAUCLUSE)

Un habitant de Saint-Mariens, en Haute-Gironde, a été jugé en comparution immédiate, ce mardi, à Libourne. Il est condamné à quatre ans de prison dont deux ans ferme, pour avoir tiré sur des connaissances avec qui il était en conflit, avant de se retrancher chez lui, les 26 et 27 mars derniers. Il était jugé pour violences aggravées, détention sans autorisation d'armes et de munitions de catégorie B et détention sans déclaration d'armes et de munition de catégorie C.

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Le 26 mars dernier, une violente dispute éclate entre quatre personnes, à Saint-Mariens, en Haute-Gironde. Deux protagonistes quittent les lieux : leur véhicule est visé par des tirs, le pare-brise explose, mais personne n'est blessé. Dans la foulée, le tireur présumé, armé, se retranche à son domicile avec son fils et un troisième homme.

Les forces de l'ordre déploient alors un important dispositif, une cellule de crise est même activée à la mairie de Saint-Mariens. Le fils et le troisième larron se rendent finalement le 27 mars, en début d'après-midi. Après l'arrivée du GIGN, l'auteur des tirs se rend lui aussi et est interpellé sans violence.

Ce mardi, devant le tribunal de Libourne, le forcené s'est également vu interdire d'entrer en contact et de paraître au domicile des victimes, intimer une obligation de soin, et une interdiction de détenir et de porter une arme soumise à autorisation pendant 15 ans à titre de peine complémentaire. Il a été maintenu en détention.

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