Le coup de gueule de l'association Tonga Terre d'accueil qui recueille un caracal saisi chez des particuliers

Avec ses petits toupets noirs à la pointe de ses oreilles ocre, le caracal trouve ses marques dans le refuge de Saint-Martin-la-Plaine, mais l'association Tonga Terre d'accueil n'en peut plus. Elle pousse un coup de gueule ce jeudi 23 novembre, dans un communiqué, déplorant la multiplication des saisies d'animaux sauvages chez des particuliers, notamment des caracals et des servals. Le félin recueilli par l'association ligérienne a été saisi chez des particuliers d'Auvergne-Rhône Alpes.

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Pas de bilan de santé pour l'instant

"Aujourd'hui, PERSONNE ne peut justifier un manque de connaissance pour s'exonérer de sa responsabilité pour trafic d'animaux", tempête l'association, qui ironise ensuite "il faut croire qu'acheter un caracal entre 1000 et 10 000 euros ne doit plus permettre de se payer un abonnement Internet pour se renseigner".

Tonga Terre d'accueil attend que son nouveau pensionnaire se soit habitué à son nouvel environnement avant de faire un bilan de santé.