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Le journal Le Canard Enchaîné tacle les pompiers ardéchois et se prend les pieds dans le tapis

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Il faudrait un quart d'heure en Ardèche pour qu'un pompier décroche le téléphone quand on a fait le 18. C'est ce qu'écrit Le Canard Enchainé. Démenti formel de la direction des pompiers ardéchois. Le bon chiffre est d'une minute cinquante-neuf.

Photo d'illustration Photo d'illustration
Photo d'illustration © Radio France - Lucile Auconie

L'article s'intitule "Les pompiers ont un gros retard à l'allumage". Et il s'appuie sur un document très sérieux : le dernier rapport de la direction générale de la sécurité civile. Un rapport jugé inquiétant par le journal satirique qui indique que le temps d'intervention en France des pompiers, une fois alertés, dépasse aujourd'hui le quart d'heure et a augmenté de plus de deux minutes en dix ans. Parmi les raisons, le délai moyen de traitement de l'appel qui augmente, autrement dit quand vous faites le 18, vous attendez de plus en plus longtemps pour que quelqu'un décroche : 2 minutes et 37 en moyenne en France.

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La direction de la sécurité civile ne remplit pas les bonnes cases

Et c'est là qu'on en vient à l'Ardèche. Il faut patienter 16 minutes et 33 secondes au bout du fil avant qu'un pompier ne réponde. "Le téléphone a le temps de chauffer et la victime de refroidir" ironise le journal. Voilà qui a fait réagir la direction des pompiers de l'Ardèche qui n'ont pas du tout les mêmes chiffres : le temps de traitement de l'appel est d’une minute 59 écrit le SDIS de l'Ardèche.

En revanche, la durée moyenne d'arrivée sur les lieux est bien de 16 minutes. Il faut un quart d'heure aux pompiers ardéchois pour se rendre sur les lieux. Ce n’est évidement pas tout à fait pareil. C'est la direction de la sécurité civile qui n'a pas recopié les chiffres ardéchois dans les bonnes cases. Le Canard enchainé n'avait pas les bonnes infos.

Le communiqué conjoint de la préfecture et du SDIS de l'Ardèche

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