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Pari réussi pour La gapette française, qui lance sa première collection après un financement participatif

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Grâce à un financement participatif, l'entreprise sarthoise La gapette française lance avec succès sa première collection. Ces bérets plats sont fabriqués entièrement en France, avec du tissu recyclé.

Aymeric Bourné et Valentine Beunardeau, deux étudiants en école de commerce, ont créé ensemble La gapette française. Aymeric Bourné et Valentine Beunardeau, deux étudiants en école de commerce, ont créé ensemble La gapette française.
Aymeric Bourné et Valentine Beunardeau, deux étudiants en école de commerce, ont créé ensemble La gapette française. - La gapette française

Qu'est ce que les gapettes ? Des bérets, portés autrefois par les cyclistes ! Ce chapeau revient à la mode, ce qui a motivé la jeune entreprise sarthoise La gapette française à lancer sa production de bérets, en les revisitant au goût du jour. La fabrication d'une centaine de premières commandes a été réalisée grâce à un financement participatif, l'été dernier. Au commande de l'entreprise, Aymeric Bourné, un étudiant manceau de 22 ans.

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D'un projet étudiant à une réelle entreprise

Pour Aymeric Bourné, commercialiser des gapettes n'était pas un choix dû au hasard : "On a fait une étude de marché pour savoir si les gens achèteraient une gapette", explique cet étudiant en Master 2 de commerce. "Sur près de 450 participants, la réponse était oui à 70%". Pour lui, la mode du vintage assurera des clients à la gapette. De projet étudiant lancé en 2018, La gapette française est ainsi devenue une réelle entreprise en 2020.

Pour ce fils d'entrepreneurs, l'objectif est aussi de "valoriser le savoir-faire français." Aymeric Bourné dit vouloir, à son tour, "être acteur du tissu économique local."

Une fabrication française

Car La gapette française a pour marque de fabrique d'être 100% française. Les tissus sont récupérés dans une entreprise des Yvelines, à Versailles, et la casquette est assemblée en Normandie, à Bernay. Une faible empreinte carbone, à laquelle s'ajoute une autre touche écolo : l'upcycling. "C'est une technique de recyclage qui réutilise des tissus, prêts à être jetés", explique Aymeric Bourné. "Notamment les chutes de tissus de la mode en prêt-à-porter."

L'upcycling, c'est un concept qui arrive peu à peu dans l'industrie de la mode et du textile. Les marques créent des collections et elles ont en permanence des chutes de tissus qu'elles ne savaient pas réutiliser, qui dormaient dans les entrepôts, qui étaient voués à être jetés. Et le but, c'est de revaloriser ces chutes de tissus pour créer de nouvelles collections.

Pour financer sa première grosse série de gapettes, Aymeric Bourné a lancé une campagne de financement participatif l'été dernier, sur la plateforme Ulule. Terminée début septembre, la campagne a atteint "une centaine de préventes" selon Aymeric Bourné. Une façon pour lui de "créer un stock tampon, qui permet de répondre aux achats en ligne, par exemple à l'approche des fêtes de Noël". Quelques gapettes sont également disponibles dans un magasin partenaire : Klubbstore, 11 rue Couthardy au Mans.

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