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La double facette de l'ancien cafetier de Sideville, jugé pour le meurtre du fils de son ex-compagne

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L'ancien gérant du bar-tabac de Sideville, près de Cherbourg, comparait, depuis ce mercredi 17 mars et jusqu'à vendredi, pour le meurtre du fils de son ancienne compagne, en décembre 2017. Il avait aussi blessé un homme. L'audience a dépeint un accusé aux deux visages.

L'accusé comparait pendant trois jours devant les Assises de la Manche à Coutances L'accusé comparait pendant trois jours devant les Assises de la Manche à Coutances
L'accusé comparait pendant trois jours devant les Assises de la Manche à Coutances © Radio France - Esteban Pinel

Le procès de Pascal Cottard, l'ancien cafetier de Sideville, près de Cherbourg, a commencé ce mercredi 17 mars devant la Cour d’assises de la Manche. Il est accusé d’avoir tué, par balles, le fils de son ex-compagne et d’avoir blessé un ami de cette Tourlavillaise, qui venait de le quitter. Les faits remontent au 6 décembre 2017 au soir.

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Pendant l'audience, la Cour s’est longuement penchée sur la personnalité du mise en cause. "Il était gentil, affectueux et généreux. Quand j'ai appris ce qu'il avait fait, je n'ai pas compris", dit à la barre sa seconde compagne. Peu après, le troisième amour de sa vie confirme :

Je suis tombé amoureuse d'un homme attentionné 

Avec cette femme, les choses vont pourtant dégénérer.

A partir de 2012 et l'achat de son bar, Pascal Cottard se serait montré possessif et jaloux, en plus d'être "absorbé par son commerce". Au comptoir, pourtant, le gérant est décrit comme un "bon copain", altruiste.

Auditionnés par la Cour, les enfants de cette dernière compagne durcissent le ton et dénoncent l'attitude d'un homme qui rabaissait leur mère et les ignoraient.

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En 2015, première rupture. Le quinquagénaire la vit mal et inonde son ex de messages. Idem après leur deuxième séparation en juillet 2017.

Une troisième rupture la veille des faits

Le couple se reforme quand même jusqu'au 5 décembre, veille des faits. Econduit, le cafetier dit penser au suicide mais se rend chez la Tourlavillaise.

Il tombe sur elle et son confident, qu'il prend pour un rival. Cet homme raconte la suite : 

Il m'a tiré dans la jambe et si l'arme ne s'était pas enrayée, je ne serais plus là aujourd'hui.

Alors qu'il avait quitté la maison, l'accusé y revient finalement et tire sur le fils de son ancienne compagne, 17 ans, mortellement blessé. 

Le deuxième jour du procès, ce jeudi 18 mars, commencera d'ailleurs par l'interrogatoire de mis en cause sur les faits.

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