L'épouse d'Amélie Mauresmo fait appel de sa condamnation pour harcèlement moral

Le conflit entre les deux femmes va connaitre un second acte. Marie-Bénédicte Hurel fait appel de sa condamnation à quatre mois de prison avec sursis, pour "harcèlement moral" prononcée le 13 février dernier par le tribunal judiciaire de Bayonne, après une audience à huis clos qui s'était déroulée tard dans la soirée du 23 janvier 2024. Un nouveau procès aura donc lieu devant la cour d'appel de Pau. La date n'est pas encore fixée.

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Un divorce qui se passe mal

En couple depuis avril 2014 et mariées depuis juillet 2021, les deux femmes et leurs deux enfants vivaient dans une maison d'Anglet. Mais l'idylle tourne court. Au point de virer au psychodrame. L'ancienne numéro un mondial du tennis, âgée de 44 ans, a décidé d'engager une procédure de divorce en 2023. Depuis, elle "vit un enfer", dit-elle. Humiliations, chantage, insultes rythment son quotidien, y compris par SMS. Selon les avocats d'Amélie Mauresmo, la prévenue tenait des propos dénigrants et insultants. Une incapacité totale de travail (ITT) de dix jours a d'ailleurs été prescrite à l'ancienne joueuse de tennis.

"L’appel s’imposait" selon la défense de Marie-Bénédicte Hurel

Ces accusations ont été contestées par la prévenue, âgée de 60 ans. Son avocat, Me Thierry Sagardoytho précise sa démarche : "L’appel s’imposait. Le tribunal l’a relaxée de quatre des cinq infractions qui lui étaient reprochées par le Parquet. En relaxant la prévenue des faits de harcèlement moral allégués au préjudice de l’actuelle concubine d’Amélie Mauresmo, le tribunal ouvrait nécessairement la voie à un appel puisque les faits de harcèlement moral reprochés au préjudice d’Amélie Mauresmo sont strictement identiques. La cour mettra bon ordre à tout cela".