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Info France Bleu Béarn Bigorre : vers un procès dans l'affaire Trémège

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Après six ans d'instruction, le parquet de Pau demande un procès pour neuf des treize personnes mises en examen, dont Gérard Trémège le maire de Tarbes, soupçonné de prise illégale d'intérêts et de favoritisme.

Gérard Trémège à sa sortie du palais de justice de Pau après sa mise en examen en 2015 Gérard Trémège à sa sortie du palais de justice de Pau après sa mise en examen en 2015
Gérard Trémège à sa sortie du palais de justice de Pau après sa mise en examen en 2015 © Radio France - Mathilde Blin

On se dirige vers un procès dans l'affaire Trémège. Le parquet de Pau demande au juge d'instruction que neuf personnes soient jugées dans cette affaire, et principalement Gérard Trémège le maire de Tarbes. L'instruction a duré six ans après des gardes à vue en avril 2015. Ce dossier porte sur l'attribution de marchés par la ville de Tarbes au profit de particuliers ou d'entreprises de la ville. Après de longs mois d'enquête, les services de la procureure de la république de Pau, Cécile Gensac, considèrent qu'il y a assez de charges pour organiser un procès pour les délits de favoritisme et prise illégale d'intérêts.  

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Favoritisme et prise illégale d'intérêt

Pour résumer, il est plus question de clientélisme que d'enrichissement personnel. Il y a d'abord le favoritisme. Lors de marchés publics, la réglementation n'a pas été respectée, au profit de candidats amis ou proches du maire de Tarbes. La prise illégale d'intérêt, consiste à tirer profit de ces attributions de marchés. En l'occurrence, il ne s'agit pas d'intérêt financier, mais plutôt des intérêts d'amitiés ou de proximité politique on va dire. Gérard Trémège était mis en examen aussi pour trafic d'influence et corruption. Ces chefs ne sont pas retenus par le parquet de Pau. Pour quatre des treize personnes mises en examen, le parquet demande un non lieu. Pour les autres il est question de complicité ou de recel. Parmi ces personnes il y a l'ex compagne de Gérard Trémège, Isabelle Bonis, son Directeur Général des Services de l'époque Michel Caillaud, et l'architecte Joris Ducastaing. C'est à la juge d'instruction maintenant de prendre ou pas une ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel. Sans doute avant l'été. Rappelons que toutes les personnes inquiétées sont à ce stade présumées innocentes.

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