Incendie mortel d'un gîte à Wintzenheim : une cérémonie d'hommage aux victimes prévue ce lundi à Nancy
Plus de sept mois après l'incendie du gite à Wintzenheim (Haut-Rhin) qui a fait 11 morts l'été dernier, une cérémonie d'hommage se tiendra lundi 18 mars au Parc Sainte-Marie à Nancy, en présence notamment des familles des victimes.
Une cérémonie d'hommage aux victimes de l'incendie mortel du gite à Wintzenheim (Haut-Rhin) est prévue ce lundi 18 mars à Nancy. Le drame avait fait 11 victimes, dont dix adultes souffrants de handicaps mentaux légers, âgés de 20 à 60 ans, le 9 aout dernier. Le préfet de la Meurthe-et-Moselle, des élus locaux, des représentants de l'AEIM, ainsi que des familles de victimes seront présents.
Un séquoia planté en mémoire des victimes
La cérémonie se tiendra à 16 heures à l'entrée du Parc Sainte-Marie, du côté de l'avenue du Maréchal-Juin. L'hommage sera "départemental", précise le communiqué du département, et non pas national comme l'avait demandé l'AEIM de Nancy lors de la venue de Fadila Khattabi, ministre des personnes handicapées. "Un séquoia (Sequoiadendron sempervirens) sera érigé en la mémoire des cinq victimes meurthe-et-mosellanes", précise le département.
Qui sont les victimes ?
L'incendie s'était déclaré dans un établissement recevant du public dans le cadre d'une sortie organisée par l'agence de voyage "Oxygène". Une enquête avait été ouverte pour "homicide et blessures involontaires". L'AEIM 54 (Adultes Enfants Inadaptés Mentaux), basée à Villers-Lès-Nancy, avait confié quatre de ses résidences : Jennifer, 23 ans, Claude, 49 ans, Jimmy 33 ans et Jérôme, 32 ans.
Quatre autres - Jérôme, Fatima, Laure, et Marcelle, tous âgés de 40 à 50 ans - venaient de l'APEI d'Amnéville. Régis, 50 ans, était lui à l'EPSMS (Etablissement public social et médico-social du Saulnois) d'Albestroff (Moselle) et Christelle, 45 ans, était dans un foyer APEI de Schiltigheim près de Strasbourg (Bas-Rhin). En plus de ces dix personnes en situation de handicap mental, l'incendie a emporté un accompagnateur, Thibaut, 33 ans.
Le drame avait provoqué une vague d'émotions et un électrochoc sur le contrôle des établissements recevant un public adapté. L'enquête administrative de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) avait souligné une "succession de défaillances".
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