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Incendie meurtrier à Kallisté : le feu a pris au niveau d'un chauffage d'appoint, selon l'un des habitants

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Un départ de feu accidentel a provoqué l'incendie meurtrier du 30 janvier dernier dans cette cité des quartiers Nord de Marseille. Les flammes sont parties du chauffage d'appoint, selon les déclarations de l'habitant de l'appartement où s'est déclaré l'incendie.

Le feu a pris dans cette barre d'habitation du Parc Kallisté (15e arr.) à Marseille, dans la nuit du 29 au 30 janvier 2024 Le feu a pris dans cette barre d'habitation du Parc Kallisté (15e arr.) à Marseille, dans la nuit du 29 au 30 janvier 2024
Le feu a pris dans cette barre d'habitation du Parc Kallisté (15e arr.) à Marseille, dans la nuit du 29 au 30 janvier 2024 © Maxppp - Gilles Bader

Les premiers éléments de l'enquête viennent de le confirmer : l’hypothèse d’un départ de feu accidentelprivilégiée depuis le départ, est bien validée, selon le parquet de Marseille ce lundi matin, pour expliquer les causes de l'incendie mortel dans un immeuble de la cité dégradée du parc Kallisté dans le 15e arrondissement de Marseille, dans la nuit du 29 au 30 janvier dernier.

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L'incendie avait provoqué la mort par asphyxie d'un enfant de 4 ans, qui résidait au cinquième étage, et aussi, dans un premier temps, l'hospitalisation immédiate de 11 autres personnes.

L'occupant du logement d'où est parti l'incendie met en cause un chauffage d'appoint

L'un des habitants interrogé, occupant l'appartement du 2e étage d'où est parti l'incendie, a expliqué avoir été réveillé par les flammes qui sortaient de son chauffage d'appoint, et avoir tenté immédiatement d'éteindre le feu, tout en avertissant des voisins du danger. Lors de sa garde à vue, l'homme, qui a lui-même été grièvement brûlé au deuxième degré sur plusieurs parties du corps, a expliqué que, malgré ses tentatives, le feu se serait ensuite propagé au mobilier de l’appartement.

Au total, 21 personnes ont dû être prises en charges pour des brûlures ou des intoxications par les fumées dégagées. Plusieurs membres d'une même famille se sont même retrouvés en réanimation ou dans des services dédiés aux grands brûlés, répartis dans plusieurs hôpitaux de la ville.

Un nouveau drame du logement indigne

Au lendemain de l'incendie, des locataires de cette cité très dégradée dénonçaient déjà la vétusté des lieux, notamment des installations électriques qui n'étaient pas aux normes, ou encore des logements squattés et surpeuplés.

Au cours de leurs investigations, les enquêteurs ont, en effet, reconnu la précarité des conditions d'hébergement de plusieurs habitants, résidant de façon illégale dans cet immeuble de la Cité du Parc Kallisté. Le 2 février, le parquet de Marseille a donc ouvert une information judiciaire pour "homicide involontaire, blessures involontaires, dégradations involontaires par moyen dangereux et soumission de personnes vulnérables à des conditions de logement indignes".

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