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Incendie à la mairie de Bordeaux : un préjudice estimé à trois millions d'euros et une enquête qui avance

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Dans l'enquête sur l'incendie de la porte de la mairie de Bordeaux, trois nouveaux suspects ont été déférés et mis en examen. Selon la procureur de la République, le préjudice des dégâts est estimé "à près de trois millions d'euros par la mairie".

L'incendie de la porte de la mairie de Bordeaux le 23 mars en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites. L'incendie de la porte de la mairie de Bordeaux le 23 mars en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites.
L'incendie de la porte de la mairie de Bordeaux le 23 mars en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites. © Radio France - Jeanne Maisiat

La facture des travaux s'annonce astronomique. Après l'incendie volontaire du porche de l'hôtel de ville de Bordeaux, le 23 mars, "le préjudice a été estimé pour l'heure à près de trois millions d'euros par la mairie", indique ce samedi dans un communiqué la procureur de la République. Dans cette enquête, outre l'homme déjà mis en examen le 25 mars, trois nouveaux suspects ont été présentés vendredi à un magistrat à l'issue de leur garde à vue. Ils soupçonnés d'avoir pris part au feu qui a ravagé la porte de la mairie en marge d'une mobilisation contre la réforme des retraites.

Le premier suspect est un homme âgé de 37 ans habitant Bordeaux. "Son casier judiciaire porte trace de 21 condamnations", notamment pour des dégradations à la mairie de Tours en janvier dernier. Il a été mis en examen "des chefs de dégradation de bien public par substance incendiaire en réunion et participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens lors de manifestation sur la voie publique". Il a été placé en détention provisoire.

Le second suspect est un Libournais âgé de 25 ans résidant à Villenave d'Ornon. Il est connu de la justice pour six condamnations (vols et délits routiers). Il a été mis en examen du seul chef de participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens lors de manifestation sur la voie publique.

Le troisième homme déféré au parquet est âgé de 19 ans. Né à Compiègne, dans l'Oise, il était domicilié dans un centre d'insertion à Bordeaux. Comme le précédent suspect, il est mis en examen du seul chef de participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens lors de manifestation sur la voie publique.

Placés sous contrôle judicaire

Ces deux derniers suspects ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de paraître et de manifester sur Bordeaux, d'entrer en contact avec les co-mis en examen et obligation de pointage une fois par semaine au commissariat. Le parquet de Bordeaux qui réclamait leur placement en détention provisoire "entend relever appel" du contrôle judiciaire décidé par un juge de la détention et des libertés.

Suite à l'information judiciaire ouverte le 24 mars, un premier suspect a déjà été mis en examen dès le 25 mars. Il s'agit d'un homme de 27 ans poursuivi pour la destruction par substance incendiaire de la porte de l’Hôtel de ville de Bordeaux.

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