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Hausse des taxes carburant : "c'est compliqué mais il n'y a pas le choix" (Édouard Philippe)

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  • France Bleu

Édouard Phillipe, le Premier ministre en déplacement au Vietnam, est revenu sur la hausse des carburants en France. Il a dit "comprendre la colère" face à la hausse des taxes s'y appliquant tout en réaffirmant la nécessité de contraintes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Le Premier ministre Édouard Philippe, en déplacement au Viêtnam le 3 novembre 2018
Le Premier ministre Édouard Philippe, en déplacement au Viêtnam le 3 novembre 2018 © AFP - Jewel SAMAD

"C'est compliqué mais il n'y a pas le choix". Voilà quelques mots, une résignation, qui ne manquera pas de faire bondir quelques automobilistes. Le Premier ministre Édouard Philippe est revenu samedi lors de son déplacement au Vietnam sur la hausse impopulaire des taxes sur le carburant en France, en soulignant le besoin de combattre les émissions de gaz à effet de serre.

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"J'entends parfaitement la grogne, le mécontentement parfois, la colère aussi qui peut s'exprimer, mais je dis aujourd'hui comme je l'ai toujours dit qu'il n'y a pas de solution magique au problème du dérèglement climatique", a-t-il insisté. 

"Il faut pouvoir inciter nos concitoyens à changer un certain nombre de comportements qui sont problématiques du point de vue des équilibres environnementaux" — Édouard Philippe, Premier ministre

Lors d'une rencontre avec des jeunes au nouveau lycée français d'Hanoï, le Premier ministre a été interrogé sur le réchauffement climatique, et est de lui-même revenu sur la polémique en France sur la forte remontée des prix des carburants, sous l'effet conjugué des hausses des prix du pétrole et de l'augmentation chaque année de la "taxe carbone". "Il faut pouvoir inciter nos concitoyens à changer un certain nombre de comportements qui sont problématiques du point de vue des équilibres environnementaux", a-t-il ajouté.

"Théoriquement, tout le monde est d'accord mais en pratique c'est difficile" — Édouard Philippe, Premier ministre

"Alors c'est facile à dire comme ça, et puis quand on rentre dans le détail, ça râle un peu il faut reconnaître. Je ne sais pas au Vietnam mais en France, parfois ça râle", a reconnu M. Philippe. "Théoriquement, tout le monde est d'accord (pour réduire les émissions) mais en pratique c'est difficile", a-t-il souligné.

"Il faut accompagner ça. Il faut que les gouvernements essaient de dire à la fois 'attention il faut changer les comportements', mais en même temps qu'ils accompagnent leurs concitoyens pour que ces changements soient possibles", a-t-il plaidé, citant les primes à la conversion du gouvernement dans l'automobile ou pour changer les chaudières au fioul.

"Même si c'est difficile à assumer, à mettre en pratique, il y a beaucoup de gens (...) qui savent que c'est indispensable" — Édouard Philippe, Premier ministre

"C'est compliqué, mais il n'y a pas le choix, il n'y vraiment pas le choix et d'une certaine façon il y a urgence", a insisté le Premier ministre. "Et même si ça râle beaucoup, même si c'est difficile à assumer, à mettre en pratique, il y a beaucoup de gens, et notamment de votre génération, qui savent que c'est indispensable", a-t-il dit aux lycéens.

© Visactu

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