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Guerre des pylônes téléphoniques : Brest Métropole Habitat attend que l'Etat clarifie la réglementation

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Dans la guerre commerciale des pylônes téléphoniques qui se joue actuellement, Brest Métropole Habitat attend que l'État clarifie la réglementation. Georges Bellour, le directeur général de BMH, précise sa position dans ce casse-tête juridique.

C'est la première fois que cette guerre commerciale concerne un secteur urbain, sur d'importantes zones de couverture. C'est la première fois que cette guerre commerciale concerne un secteur urbain, sur d'importantes zones de couverture.
C'est la première fois que cette guerre commerciale concerne un secteur urbain, sur d'importantes zones de couverture. © Maxppp - Philippe Turpin

Vous n'avez pas suivi cette guerre commerciale des pylônes téléphoniques à Brest ? On va essayer de faire court. Depuis une dizaine d'années, ce ne sont plus les opérateurs téléphoniques de type Free ou Bouygues qui gèrent les pylônes installés sur les toits terrasses des immeubles en ville. Ce sont des " Tower co". Récemment, une nouvelle venue sur le marché, Valocîme, a proposé 250.000 euros de plus par an à Brest Métropole Habitat (BMH) pour la location de 49 toits terrasse, soit 27% d'augmentation. BMH a signé. Puis, la situation s'est compliquée. Selon Georges Belour, directeur général de Brest Métropole Habitat, "la loi sur la transition écologique indique que les Tower co doivent avoir un mandat des opérateurs de téléphonie pour être autorisées à construire les pylônes. Or, les opérateurs sont pieds et poings liés, avec les grosses Tower co. D'un autre côté, Valocîme interprète la loi en estimant que cela concerne les terrains, mais pas les toits terrasses."

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" Nous attendons que l'État clarifie la règlementation"

" Si nous avons signé avec Valocîme, ce n'est pas seulement pour des questions d'argent. On en avait marre de ne pas savoir ce qui se passait sur nos toits terrasses. Notamment pour la 5G, qu'ils ont installé sans nous en informer.", explique Georges Bellour. "Mais il est surtout temps que l'État clarifie la situation et dise quel modèle économique il souhaite pour ces pylônes. En attendant, on nous a demandé d'abroger nos délibérations pour protéger la couverture téléphonique. Mais maintenant, nous demandons donc, soit au juge, soit à l'État via la règlementation, de trancher."

L'audience du 13 novembre ne devrait pas apporter grand-chose

Concrètement, comme toutes les parties sont dans la cause pour l'audience en référé du 13 novembre (Valocîme, Cellnex, BMH et l'Etat), le juge des référés devrait logiquement ne pas se prononcer. L'affaire repartira probablement au tribunal administratif, pour une autre procédure sur le fond.

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