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Fusillade de la tour d'Assas à Montpellier : condamnations de quatre à sept ans de prison ferme

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Trois ans après la fusillade de la tour d'Assas à Montpellier, le tribunal correctionnel a condamné, ce mardi, les cinq prévenus à des peines allant de quatre à sept ans de prison de ferme. Ils ont toujours nié avoir participé à cette opération commando au cours de laquelle un homme a été blessé.

Le tribunal judiciaire de Montpellier Le tribunal judiciaire de Montpellier
Le tribunal judiciaire de Montpellier © Radio France - Romain Berchet

Dans le box, les cinq hommes qui étaient jugés ont tous été condamnés par le tribunal correctionnel de Montpellier. Reconnus coupables d'avoir participé à la fusillade du 1er novembre 2020, quartier de la Mosson, à Montpellier, et au cours de laquelle un homme a été blessé aux deux pieds et aux mains. Âgés de 25 à 43 ans, ils écopent de peines allant de quatre à sept ans de prison ferme, alors qu'ils étaient en détention provisoire depuis trois ans. Tous nient depuis le début avoir participé à une telle opération.

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Après la fusillade, une cinquantaine de douilles ont été retrouvées sur la dalle du Grand Mail. Des balles tirées en plein jour, par des hommes habillés en noir, le visage dissimulé, et dont certains ont pris la fuite à bord d'une voiture retrouvée incendiée à Teyran, un peu plus tard.

Beaucoup d'approximations et de rumeurs, mais aucune preuve selon la défense

La défense avait demandé la relaxe. Dans leurs plaidoiries, les avocats ont martelé qu'aucune preuve matérielle ne permettait de condamner leurs clients. Malgré les vidéos qui ont été postées sur les réseaux sociaux, aucun n'a pu être formellement identifié. Les analyses ADN n'ont rien apporté. Et surtout, beaucoup trop de questions sur le rôle éventuel de chacun restent toujours sans réponse selon eux.

Une opération commando préparée, organisée, selon l'accusation

Pas de preuve, certes, mais de nombreux éléments convergents a fait valoir l'accusation qui a évoqué une "action violente, spectaculaire, presque de guerre". Tout d'abord, les témoignages anonymes qui désignent les protagonistes et leur mobile : la reprise en main du point de deal, très lucratif, de la tour d'Assas. Ensuite, la téléphonie, la géolocalisation et les écoutes, qui incriminent ces mêmes protagonistes en les plaçant à des endroits clefs et à des moments clefs de cette affaire.

Deux autres hommes, mis en cause pour les mêmes motifs (violence aggravée et association de malfaiteurs), étaient absents lors du procès, car en fuite. L'un a été relaxé, l'autre condamné à cinq ans de prison ferme.

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