EN IMAGES : au Festival de la BD d'Angoulême, un cours de dessin avec Ulrich Schröder, illustrateur Disney

Une heure top chrono pour réaliser une couverture de bande dessinée avec l'une des grandes signatures de Picsou Magazine. Cet atelier, organisé en l'honneur des 50 ans du titre, a attiré une vingtaine de petits curieux. 

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Ce dimanche 20 mars au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, les enfants ont rendez-vous avec Ulrich Schröder, dessinateur Walt Disney. Ils ont croisé ses personnages au gré de leurs lectures. Picsou ou Donald : aujourd'hui, dans une petite salle du Musée de la BD, c'est à eux de tenter de les reproduire. Mais avant tout, quelques conseils. 

Une leçon à hauteur d'enfant

"Des espèces de tuyaux pour les jambes, une sorte de rectangle pour le chapeau, une sorte de poire pour le ventre...". C'est comme un réflexe : Ulrich Schröder décrit chacun de ses traits avec des mots à hauteur d'enfant. 

Devant leurs yeux ébahis, en quelques secondes à peine, Picsou apparaît sur le tableau blanc. Voilà 40 ans que le dessinateur donne vie à ses personnages ; deux qu'il participe au Festival. 

"Je veux transmettre ce que j'ai vécu quand j'étais petit : l'amour des histoires de Carl Barks, le créateur de Picsou, et l'amour du dessin à la main".

Outre les traits principaux du personnage de Picsou, Ulrich Schröder apprend aux enfants à construire une couverture de magazine : où placer le titre, et comment composer l'illustration.

"Pour raconter une histoire sur une Une, il faut que ce soit très précis, avec très peu d'éléments : par exemple, si vous devez dessiner la classe, vous allez choisir de dessiner une chaise, et non pas toutes les chaises, d'accord ?".

"Il a vraiment du talent, et c'est assez rare"

Crayon de papier en main , modèle d'Urich devant les yeux : les enfants s'appliquent désormais à réaliser leur propre couverture de magazine. Parmi eux, le dessinateur repère le coup de crayon de Mayeul, 12 ans, immense fan de Picsou. 

Le petit garçon est venu des Pyrénées-Atlantiques spécialement pour cet atelier. "Mon premier rêve c'était de rencontrer un illustrateur, maintenant c'est fait", se réjouit-t-il. Mon deuxième rêve, c'est de devenir dessinateur". 

Une fois l'atelier terminé, Ulrich Schröder demande à rencontrer les parents du petit Mayeul. "Il a vraiment du talent, et c'est assez rare". Le petit garçon repart avec un précieux contact en poche, et des étoiles plein des yeux.