Échauffourées à Aurillac : "Ce ne sont pas des festivaliers mais des casseurs"
Une centaine de manifestants se sont rassemblés place des Carmes ce vendredi soir pour dénoncer des mesures de sécurité excessives. Des barricades ont été levées, il y a eu des jets de pierres et des vitrines dégradées. La préfecture parle de "casseurs" et se défend de tout excès sécuritaire.
Cette 30e édition bis du Festival de théâtre de rue d'Aurillac se déroule depuis mercredi sous haute surveillance. Dans le contexte de menace terroriste et de l'état d'urgence la sécurité a été sérieusement renforcée. Centre-ville fermé à la circulation, dispositifs contre les voitures-béliers, ouverture et fouille de sacs avec le renfort de 138 vigiles supplémentaires, rien n'a été laissé au hasard. Des mesures qui ne sont, semblent-ils pas du goût d'une partie de la population du festival.
"Ce dispositif se veut protecteur des festivaliers et des artistes (...) nous ne sommes pas dans des mesures répressives" - Jean François Beauvois, directeur de cabinet de la préfecture du cantal.
C'est un spectacle improvisé qui s'est joué sur la place des carmes aux alentours de 18 heures. une scène violente où les gaz lacrymogènes des forces de l'ordre répondaient aux jets de pierres et au caillassage des voitures par les manifestants. Une attitude de "casseurs plus que de festivaliers" selon le directeur de cabinet de la préfecture du Cantal. Il était en direct ce matin sur France Bleu :
Trois personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre. Le calme a regagné la place des Carmes aux alentours de 20 heures. Le festival de théâtre de rue d'Aurillac se termine ce soir.
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